Le jardin de Monsieur François
Datte: 10/02/2018,
Catégories:
fh,
grp,
hagé,
poilu(e)s,
jardin,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
init,
initiatiq,
Partouze / Groupe
nature,
Bérangère sonna à la porte verte et attendit que quelqu’un se manifeste. Monsieur François avait répondu à l’annonce de la jeune fille qui offrait ses services et sa compétence en jardinage. Beaucoup de gens l’avaient contactée à la suite de la parution, et il semblait que son initiative avait été appréciée. Ce jour-là, elle venait jeter un œil sur son jardin et voir ce qu’il souhaitait qu’elle fasse. Elle voulait également savoir si elle aimerait travailler chez lui. Il lui avait paru agréable au téléphone mais elle n’avait pas envie de travailler chez quelqu’un qui ne lui plairait pas. Bérangère avait vingt-six ans, des cheveux châtains, un visage rond et des yeux rieurs. C’était une fille solidement bâtie, surtout maintenant, après quelques années de travail assez physique à l’extérieur. Elle avait toujours voulu être jardinière, se sentir proche des plantes, de leurs parfums, de leurs couleurs, de leurs textures et de leurs utilisations. Elle aimait creuser la terre, planter, sarcler, désherber. C’était comme ça depuis qu’elle était petite fille, toujours avec les genoux crasseux et les vêtements sales – au grand désespoir de sa mère – mais elle avait bien tourné. Elle était heureuse et avait bien l’intention de réussir dans la vie qu’elle avait choisie. Elle regarda la maison à la porte verte. Elle était bâtie majoritairement en pierres meulières avec de larges fenêtres en bois peint en blanc. Une grande glycine avait poussé autour de la porte, et on aurait pu faire une ...
... magnifique photo de ses fleurs mauves sur fond de feuilles vertes. Toutefois, elle avait besoin d’un bon élagage, se dit Bérangère, mais pas à cette époque de l’année. Il n’y avait pas de jardin devant la maison, elle donnait directement sur la rue. Au milieu du mur qui la prolongeait, en haut duquel dépassaient de magnifiques roses trémières, s’ouvrait une grille pleine assez large pour laisser passer un véhicule. — Mademoiselle Bérangère ? La porte s’était ouverte et une voix vint perturber son examen. — Euh… Oui, bonjour. Monsieur François ? Je regardais vos roses trémières.— Ah oui, elles sont belles. Je crois qu’elles ont poussé toutes seules, elles ont toujours été là. Bérangère sentit que pour lui, cela voulait dire très longtemps. Monsieur François était lui-même âgé, peut-être soixante-dix ans ou plus. — Entrez. Il faisait frais à l’intérieur alors que devant la porte, le soleil tapait dur. Mais ça ne gênait pas Bérangère. Elle était habituée à travailler par tous les temps, sous le soleil ou la pluie. Même par temps de grésil ou de neige, elle ne craignait pas d’être à l’extérieur. — Venez voir le jardin. La chaleur du soleil et le parfum du jardin la frappèrent d’une manière presque physique comme si elle se cognait contre un mur. Elle s’arrêta net, son pouls augmenta et elle respira profondément. — J’ai toujours aimé avoir un jardin parfumé, déclara son futur employeur, après un petit moment et avec un soupçon de sourire. Bérangère l’entendit au loin, comme dans ...