1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°804)


    Datte: 17/02/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    L'arrivée de Christine au Château - Extravagances, besoin de changer de peau… Depuis quelques mois voici ce qui me taraude… De recherches en recherches, j’arrivai sur le site des histoires du Marquis d’Evans par je ne sais plus tellement quel biais exactement. De pages en pages avidement lues, elles me font re-côtoyer un vieux compagnon de lecture délaissé depuis un moment… Le Marquis de Sade ! Nous entrâmes en relation et commençâmes à discuter autour des relations D/s avec une question qui ressurgissait également : Pourquoi cette nouvelle croisée de chemin avec ces vieilles images remontant à l’adolescente hyper timide et réservée mais qui déjà lisait Sade, Freud, Lacan alors que d’autres lisaient Flaubert ou Balzac avec leurs gaudrioles : Pas de quoi tomber en pâmoison comme le suggérait la prof de français de l’époque à ses « filles ». Pfff !!! Puis de fil en aiguille suite à nos différents contacts internet, Monsieur le Marquis m’invite à lui rendre visite au Château. Je ne savais ce qu’il allait m’arriver. Mon indécision entre dominance et soumission allait être testée, analysée, éprouvée et cela me faisait frissonner…. Je pris donc le bus pour me rendre à la Gare de Lyon. Monsieur le Marquis m’avait précisé de ne me charger que de l’essentiel, je n’avais à m’occuper de rien pour le reste. Mais…. L’incorrigible anxieuse que je suis a eu bien du mal à ne pas endosser son sac à dos contenant quelques affaires au cas où… Mille et une questions me traversèrent l’esprit. ...
    ... Qui était Monsieur le Marquis ? A quoi ressemble-t-il ? Comment était-ce fameux Château ? A quoi ressemblait Walter, Marie, David ? Comment allait-on me passer à la moulinette, là-bas ? Arrivée sur le parvis de la Gare, je m’arrêtais un instant pour passer un de ces contrats avec moi-même dont j’ai l’habitude pour arrêter ce questionnement parfois encombrant : Bonsoir, stop, Chris arrête : STOP ! Avant de partir je m’étais préparée longuement, prenant le temps de prendre soin de moi plus qu’à l’habitude, rasée de près partout où ces poils se voyaient sur ma peau claire, tuant le feu du rasoir avec une pierre d’alun. Puis m’hydratant chaque parcelle de cette huile parfumée au jasmin dont le parfum détend. Je réfléchissais à toute vitesse pour trouver les vêtements que j’allais pouvoir passer. Ce faisant, je me prenais à chantonner l’un de mes airs favoris : « Ora e per sempre addio sante memorie » de l’Otello de Verdi (serait-ce un signe…). Tout à coup, je repense à cette petite jupe mi-cuisse noire que je n’osais jamais mettre pour sortir (allez hop un peu d’audace !), mes bas sexy à chaînettes, j’avais donc le bas de la tenue… Monsieur le Marquis, j’espère qu’il ne m’en voudra pas de passer un string en dentelle noire et or, que je cache pour de rares occasions où la friponnerie me gagne ! Je ressors également la veste japonaise que j’adore. Veste en soie de couleur rouge-orangée tissée avec relief floral ton sur ton à la doublure intérieure jaune bouton d’or et au col mao ...
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