Une aventure... électrique
Datte: 18/02/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
Oral
69,
pénétratio,
ecriv_c,
... de contrôle. Les murs étaient garnis de trois écrans géants sur lesquels un enchevêtrement de lignes symbolisait les différentes sections du réseau. Certaines étaient illuminées, indiquant que les lignes étaient en fonction. D’autres clignotaient pour signifier que dans peu de temps elles tomberaient en panne à l’instar de celles qui n’étaient plus illuminées du tout, donc hors service. Pourtant, au fil des heures, les tableaux synoptiques reprenaient des couleurs, preuve que le travail des équipes sur le terrain était efficace. Vers 13 heures, un coup de fil à Angelina pour lui signaler que je ne rentrerai pas avant tard le soir car je devais établir un rapport circonstancié destiné à la direction générale de la compagnie. Puis j’appelai Jeff pour lui demander de commencer ses investigations qui devaient déboucher sur les causes précises de ces incidents. J’attaquai les premières lignes de mon rapport par les données enregistrées par les computers. Une à une, je les extrayai pour les disposer de manière à obtenir des équations exploitables. Au milieu de l’après-midi, j’avais enfin cerné l’origine de la défaillance : c’était la centrale principale de distribution de Yuma, située à près de quatre cent cinquante miles d’ici. Un coup de fil me confirma qu’un important transformateur avait pris un violent coup de foudre durant l’orage de la nuit dernière, boutant ainsi le feu au bâtiment de service adjacent. Le responsable local m’assura alors que tout rentrerait dans l’ordre en ...
... début de soirée. Rassuré, j’appelai Jeff et lui demandai de se rendre à Yuma pour le lendemain matin afin d’établir un rapport technique. Il me répondit qu’il se trouvait déjà à mi-chemin et qu’il préférait s’y rendre de suite et, le cas échéant, dormir sur place si nécessaire. J’acquiesçai vivement, on gagnerait ainsi sûrement beaucoup de temps et lui dis que j’allais terminer la partie de mon rapport par les relevés informatiques qui allaient me prendre encore bien des heures. Après plus de trois heures de travail, j’en avais plein la tête. Mes neurones bourdonnaient, tant je les avais sollicitées. J’en avais vraiment assez. Je décidai de rentrer chez moi. Le parcours n’était pas trop long et la route peu fréquentée. Etrangement, c’était un moment de relaxation. Une toute petite heure plus tard, je garai ma voiture sur le bord du chemin de notre propriété qui mène à l’entrée de notre maison, sise à un peu plus de trois cents pieds. Un peu plus loin, les petites vagues du lac venaient mourir sur le rivage. La barque attachée au ponton se balançait au rythme de la risée. Le ciel s’était tout de même déchiré, laissant échapper quelques rayons du soleil couchant. Le vent semblait s’essouffler. Seul le bruissement des feuillages des arbres démontrait encore sa présence. J’étais fasciné par ce merveilleux tableau qui s’offrait à mes yeux. Je me dis que j’habitais dans un vrai petit paradis et que je devais certainement faire beaucoup d’envieux. Sans vraiment me rendre compte, mes ...