Une matinée orgasmique - Histoires de Sexe

Une matinée orgasmique

Que sont les sentiments face à l’inconnu, à la découverte ? Beaucoup de questionnements le plus souvent, beaucoup de « et si ? » beaucoup de « comment ?» et de « pourquoi ?»… Non, face à la nouveauté, il y a beaucoup de comportements différents. Le mien était mêlé, tous mes sentiments se mélangeaient : envie, intrigue, peur, extase… L’envie plus que tout, l’envie encore de découvrir le corps, de découvrir les sensations que ce corps peut procurer, le mien, celui d’un autre… Je pense qu’Éric a ouvert la boîte de Pandore avec moi… Existe-t-il une seule forme de soumission ? Celle S/M que l’on connaît des livres ? Mais est-ce qu’il n’en existe pas autant que les différents plaisirs nous le permettent ? Pour ma part, et malgré mon âge, je me suis rendue compte de ce qui me plaisait, de cette soumission quasi-indécente au plaisir des corps, au plaisir de la chair, au plaisir de l’autre. Le plaisir simple, le plaisir « volé », le plaisir donné ou reçu… Il en existe tellement, et tellement de soumission qui peuvent y être associées… Je ne veux pas limiter cela… Je ne suis pas non plus la nouvelle « voix » de la sexualité, c’est un simple avis personnel sur ce que moi je ressens. Lorsque mes parents sont rentrés de leur voyage professionnel, nous avons pu fêter mon anniversaire, mais mon père a demandé à Éric d’y assister ! Ma mère nous a fait un festin, et mon père et Éric se sont occupés des grillades… Un délice pour les papilles. Durant le repas, nous avons parlé des vacances, ...

... de ce que j’ai fait, etc. Éric prenait parfois la parole pour moi, expliquant les musées, les films, les pièces de théâtre que nous sommes allés voir. J’étais assise près de lui, et par moments, je pouvais sentir sa main effleurer ma jambe. À la fin du repas, Éric m’a donné un coup de main pour débarrasser et une fois seuls tous les deux dans la cuisine, j’ai eu droit au baiser le plus fougueux que je n’ai jamais connu. Je l’ai tout de même repoussé par peur que mes parents ne nous surprennent. — Je suis triste, tes parents de retour, toi et moi on ne pourra pas se voir aussi souvent… me dit-il.— Peut-être y aura-t-il des occasions de se voir, ils travaillent tout de même la journée, donc…— Oh ! Je vois, tu veux continuer à jouer… ?— Mmmmm ! Je dirais plutôt continuer à découvrir… Sur ces bonnes paroles, la soirée continua, impossible de se retrouver seuls à nouveau, mais bon, je ne désespérais pas. Le lendemain, mes parents sont allés à leur travail, et je me retrouvai seule chez moi, impossible de rester tranquille dans mon lit. Mes pensées vagabondaient pour rejoindre Éric, ses bras, ses mains, ses lèvres… Il me manquait, plus par plaisir que par amour. Je n’ai pu m’empêcher de lui envoyer un petit message car, comme je le connais, il doit être en train de prendre son café sur sa terrasse. Just te dir lenvi de t bras, t levre, t main… jen pe pu… Message envoyé. Quelques minutes plus tard, mon GSM vibra : un appel d’Éric… — Une envie matinale ? me dit-il.— Je n’arrive pas à ...