1. Deuxième fois : Une semaine plus tard


    Datte: 11/07/2017, Catégories: fh, 2couples, couple, ascenseur, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, exercice, portrait,

    ... Marylène est un oui, que Christophe laisse aller à l’envie ses mains impatientes. Dans cette position, il a conscience que son dos cache Marylène au regard de tous. Dans l’oubli, le jeune couple ! À la trappe, tous les autres ! Quel plaisir de réaliser que les coincés du cul, si peu qu’il y en ait, n’auront rien à redire, puisque le théâtral rideau, sur cette scène érotique, est baissé à leur yeux. Même s’il se greffe alors à sa pensée, la tortueuse évidence, qu’il ne pourra pas, maintenant, baiser ses seins, sa récompense à lui, c’est l’abandon de sa femme. Son trophée à lui, c’est celui qu’il pourrait tenir entre ses mains, triomphal et perlant de bien-être, s’il était libre. Alors, il ne prend pas le temps de dégrafer le soutien-gorge. Il ne se donne pas plus la peine de faire tomber les délicates bretelles de satin blanc, le long de la courbe de ses épaules. Il sort fébrilement chaque sein de son réceptacle. Ils se retrouvent, ainsi seuls au monde, lui, les seins libérés aux tétons dressés en signe de reconnaissance, et son ardeur. Son ardeur bienveillante qui pousse le tissu de son jean, en vainqueur. En pulsions masculines, la raideur s’affirme. Il la sent, dépasser de son boxer par la ceinture. L’aventureuse, malgré de sourdes suppliques ne peut pas se tendre à la recherche de l’antre féminin, mais mouille à loisir, en auréole sombre, le haut de sa braguette fermée. — Merci pour votre participation. Cette petite phrase, de seulement quatre mots, a réussi à figer son ...
    ... élan. « Ne pouvait-elle pas se taire, cette madame-coupe-tout ? fulmine-t-il intérieurement. Les seins refont alors le chemin à l’envers, en grande précipitation, sous les doigts fébriles et impatients de Marylène, qui s’est ressaisie tout aussi vite que son mari. Le remballage peu gracieux se fait avec quelques gênes, regards baissés. Seuls leurs coups d’œil furtifs balayent la salle, à la recherche des autres couples, pour se rassurer. Non, ils ne sont pas les seuls à verrouiller précipitamment leurs désirs, à sécher les muqueuses gonflées des femmes, plaintives de n’avoir pas reçu plus. La débandade générale a gagné cette petite assemblée, au moins aussi vite que le débandage des hommes. Ce docteur psy-quelque-chose, en femme d’expérience, a pris le temps jusqu’à ce que tout rentre dans l’ordre. Elle a laissé à tous les minutes nécessaires pour reprendre leurs esprits et retrouver la décence vestimentaire qui sied aux gens de raison. Elle enchaîne seulement à ce moment : — Je vous demande de remettre tous les tapis à leur place. Merci. La semaine prochaine, nous parlerons librement de ce qui vient de se passer. Chacun de vous pourra s’exprimer, s’il le désire. Pensez, durant les jours prochains, à ce que vous avez ressenti, à ce que vous avez vécu. L’attente, les joies, les frustrations. Parlez-en entre vous, autant que possible, car la communication au sein du couple est très importante. Nous reviendrons sur ce point aussi, mardi soir. À présent, je vous souhaite à tous un ...
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