Ma rencontre avec Clotilde
Datte: 11/07/2017,
Catégories:
vacances,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
À l’époque, je travaillais dans unQuick pour payer mes études de Droit. La paye n’était pas super, mais comme je vivais chez mes parents, je n’avais pas de charges à payer. Je crois que c’était un vendredi du mois de juillet que je l’ai vue pour la première fois. Elle s’était présentée à ma caisse pour commander un menu. Chose assez troublante, je me rappelle avec précision chaque détail de notre rencontre. Elle portait ce jour-là une robe rouge à pois blancs, et ses cheveux blonds étaient, contrairement à ses habitudes, attachés. Ce qui m’avait le plus attiré chez elle, c’était ses cheveux qui n’étaient pas comme ceux de la plupart des blondes : ils étaient blond platine ; cela lui donnait, en plus de ses larges lunettes, un air de pureté. Dès que j’ai croisé son regard, j’ai ressenti cette envie de la posséder, qu’elle soit mienne. Je ne la connaissais pas, et pourtant elle semblait être ce que je recherchais chez une femme. Intelligente et dotée d’une innocence presque enfantine. Et heureusement, mes intuitions se sont révélées exactes. Tout en lui préparant sa commande, je réfléchissais à un moyen de l’aborder. Ma timidité m’empêchant de le faire en public, j’eus l’idée de génie d’omettre intentionnellement le dessert sur son plateau. Après avoir servi deux autres clients, je quittai mon poste et décidai d’aller la voir, tenant fermement son dessert dans ma main. Par chance, elle était assise dans un endroit assez isolé. Je pouvais donc aller lui parler sans prendre le ...
... risque que quelqu’un m’entende. Quand elle me vit m’asseoir à ses côtés, elle fit semblant de pas me voir et continua à boire son Coca. La façon dont elle le buvait était assez inconvenante. En effet, cela lui donnait en même temps un caractère sensuel mais aussi innocent. — Bonjour, lui dis-je sur un ton hésitant, j’ai oublié de vous donner votre dessert. Elle prit son dessert sans même me regarder, comme si je n’étais qu’un vulgaire domestique. En même temps, sa réaction était prévisible. Je n’étais pas rasé, et en plus je sentais la graisse. Durant quelques secondes, je cherchai un moyen d’entamer la conversation, de susciter son intérêt. Elles parurent une éternité pour moi. Bien qu’elle ne daignât pas me regarder ou me parler, je sentais que le simple fait de me tenir à ses côtés lui était insupportable. C’est alors que je vis ce livre. Il était posé sur le coin de la table à côté de son plateau. Je le regardai plus en détail pour voir le titre. Et par chance, je connaissais cet ouvrage. C’était le romanHistoire d’O de Pauline Réage. Un ami me l’avait fait lire quand j’étais lycéen et, à l’époque, je l’avais trouvé obscène. — Vous avez des lectures très saines, dis-je sur un ton sarcastique. Cette phrase la fit sortir de son mutisme et elle consentit enfin à me parler. — Vous aimez les romans érotiques ? me dit-elle, enthousiaste. J’avais enfin trouvé l’occasion d’engager la conversation ; et bien que n’ayant aucune connaissance sur le sujet, je feignis d’y être expert, ...