Brocante, caresses et photos numériques
Datte: 01/03/2018,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
cérébral,
revede,
photofilm,
odeurs,
Masturbation
Oral
pénétratio,
jouet,
jeu,
mélo,
amourdura,
... passe ses journées et ses nuits. Je remarque aussi avec amusement que quelques objets personnels ont été abandonnés à mon intention. Des objets dont je dois sans doute comprendre qu’ils sont en passe de devenir obsolètes. C’est en tout cas ce que je veux croire en découvrant un petit canard vibreur, bien en vue sur le bar improvisé du séjour. Histoire de rattraper ma fatale impatience de la semaine dernière, je le prends avec moi au moment de rejoindre Véronique dans son lit. Si c’est la dernière fois que le bec de l’impertinent volatile doit la faire soupirer, que cela soit au moins inoubliable. Amusée de me retrouver en telle compagnie, elle s’abandonne avec délectation au frôlement de mes doigts et au vibrant hommage du jouet érotique. À deux, nous arrivons facilement à mettre Véronique en transe. Notre habileté à jouer avec les hauts et les bas de son plaisir lui fait rapidement demander grâce. Par pitié, qu’on la laisse enfin jouir ! Nous nous ingénions cependant à n’interrompre notre torture qu’à l’exact instant où elle s’attend à décoller, pour recommencer de plus belle lorsqu’elle s’est un peu calmée. Elle tente en vain de m’arracher le canard des mains pour exécuter elle-même la sentence. Je tiens bon jusqu’à ce qu’enfin une irrésistible lame de fond la tétanise de la tête aux pieds. Son ventre est longuement secoué de spasmes orgasmiques, elle se tord dans tous les sens, malaxe violemment les pointes de ses seins entre son pouce et son index, semble même par ...
... moment chercher son souffle. Je ne l’avais jamais sentie jouir aussi intensément. Quelle satisfaction pour moi d’être un peu responsable d’un tel cataclysme… J’attends qu’elle commence à s’apaiser avant de poser ma tête sur son ventre. Un geste sans préméditation qui fait surgir d’étranges pensées dans mon cœur, telle celle d’un enfant grandissant entre ses reins. Même si ce cadeau est très certainement impossible, cette simple pensée me trouble profondément. Quelque chose de très intense est décidément en train de se passer entre nous. La musique s’est tue, le calme est revenu dans le corps et dans l’appartement de Véronique. Elle commence alors à se raconter, résumant pêle-mêle les émotions, les sentiments, les coups durs, les joies et les peines de sa vie de femme et de mère. En peu de temps, elle m’offre l’essentiel de ce qu’elle a vécu au cours des dix dernières années. Elle parle de ce qui l’a poussée à préférer la solitude aux compromis, fût-ce avec le père de sa fille, fût-ce avec sa propre famille, parce que les compromis, à la longue ça rabougrit, ça rend petit. Une fois son tour d’horizon terminé, elle me demande d’en faire autant. Sachant à quel point cet exercice est difficile pour moi, elle attend patiemment que je surmonte mes hésitations et mes réticences. La sentir ainsi tendrement attentive me rassure. Elle met du baume sur mes plaies en accompagnant mes confidences de très tendres caresses. Je finis par me laisser aller à ce partage qui restera certainement ...