Mister Hyde - 3 et 4
Datte: 01/03/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
3- Le dîner fut assez maussade malgré le joyeux début de soirée qu’ils avaient vécu. Le souci, c’est qu’ils étaient, l’un comme l’autre, contrariés pour une raison idiote. Lui, avait souhaité que la jeune femme revête des dessous de dentelles sous la forme d’une paire de bas et d’une culotte noire. Elle, n’avait accepter que de mauvaise grâce. En conséquence de ce désaccord, ils étaient arrivés au restaurant d’assez mauvaise humeur. Leur retour fut aussi triste que l’aller. Rendu au loft, le couple se disloqua, chacun partit dans sa chambre, Frédéric au rez-de-chaussée, Frédérique à l’étage. Mais ni l’un ni l’autre ne put trouver le sommeil. Frédéric s’abîma dans un livre qu’il avait eu la bonne surprise de trouver dans le fond d’un carton au cours de l’après-midi ; Frédérique se replongea dans ses souvenirs de la journée. Malgré l’envie qu’il avait de dévorer le livre qu’il tenait entre les mains, l’homme n’arrivait pas à tourner la première page. Quand il l’eut relue pour la cinquième fois il dut se rendre à l’évidence : il avait l’esprit ailleurs… *** Frédérique s’était déshabillée et avait enfilé son pyjama en coton rose. Elle aimait s’en vêtir, surtout les soirs où elle se sentait excitée, à cause des frôlement légers que le tissu exerçait sur sa peau. Sa main glissa sous l’élastique et plus lentement sur son ventre, longea ses hanches, remonta le long de ses côtes et fit une étape prolongée sur ses seins. Sa poitrine avait toujours été sensible et sa récente ...
... grossesse n’avait rien arrangé. Elle fit rouler ses tétons sous sa paume tout en tentant d’imaginer le traitement que leur ferait subir son amant. Aussitôt elle se fit plus douce. Frédéric avait toujours traité ses seins avec beaucoup de gentillesse et bien qu’il ait manifesté sa rudesse, voire sa dureté, durant leur ébats de la journée, elle ne doutait qu’il se montrerait comme avant, avec eux. Tendre avec le haut, sauvage avec le bas… Elle se laissa emporter par son désir. Sa main droite caressant toujours ses seins désormais durcis par l’envie, elle porta la gauche sur son mont de vénus et la poussa doucement vers ses cuisses et leur pli central. Elle pinça son bouton avec une violence calculée, elle gémit. Elle n’avait pas l’habitude de se maltraiter de la sorte mais elle en éprouvait à cet instant précis, un besoin irrépressible. Elle augmenta la pression. La sensation qu’elle éprouva lui rappela sans conteste celle qu’elle avait ressentie le matin même quand Frédéric s’était violemment défoulé dans sa bouche. Le souvenir décupla son désir, elle pénétra son sexe avec deux doigts et entama des va et vient qui ressemblaient furieusement à une sarabande infernale. Sa main droite s’alourdit sur ses seins… - Je n’ai pas souvenir de t’avoir autorisé à te toucher entendit-elle à travers son soupir. En quelques enjambées, Frédéric fut à ses côtés. La saisissant par l’épaule, il la retourna et commença à la fesser sans ménagement. La première réaction de Frédérique fut de résister à ...