Mister Hyde - 3 et 4
Datte: 01/03/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... l’attaque impromptue dont elle était victime. Elle se débattit donc avec toute la vigueur de son âge. Rapidement Frédéric l’immobilisa. Sans un mot, il attendit qu’elle se calme. Ce n’est que quand elle cessa de gigoter qu’il lui signifia sa punition. Elle l’écouta mais n’en revint pas. Elle ? Punie ? Impossible ! Il se moquait d’elle, lui faisait une farce… La main qui s’abattit sur sa fesse la détrompa immédiatement. Elle eut un sursaut d’étonnement qui se transforma en ruade quand elle comprit ce qui lui arrivait. Elle ne se laisserait pas faire, elle ne se laisserait pas transformer en fillette… Il n’était pas son Père !... L’avait-elle crié ? Elle n’en était pas sûre. Pourtant, la fessée cessa. Frédéric la laissa se retourner, il l’aida même, avec toute la douceur dont elle le savait capable. Elle s’installa sur le canapé, recroquevillée sur elle-même : une chose était de jouer comme ils l’avaient fait la veille au soir, autre chose était de se retrouver punie et battue pour un acte à la fois naturel et éminemment personnel. Elle ne se laisserait pas faire et comptait bien le lui expliquer aussi clairement que possible. Le temps de retrouver son calme et les mots pour le dire et il verrait… Mais il ne lui en laissa pas le temps. - Tout ce que je veux… Cela inclus aussi ce que je ne veux pas ! Dois-je te faire un dessin pour que tu le comprennes ? Si je veux que tu portes une culotte, tu la portes. Si je ne veux pas que tu portes une culotte, tu vas cul nu, un point ...
... c’est tout. Il en est de même pour tous les domaines. Si tu désobéis, je te punirai. Est-ce bien compris ? Frédérique se força à répondre à haute et intelligible voix : oui, elle avait compris et non, il n’était plus nécessaire de la battre puisqu’elle avait compris… Frédéric reprit de plus belle : - Je ne doute pas de ta vivacité d’esprit mais une chose est de connaître la théorie, une autre de l’assimiler. Pour bien l’assimiler, rien ne vaut l’expérience et, en sachant à quoi t’attendre, tu réfléchiras à deux fois avant de risquer de me mettre en colère… La jeune-femme le regarda, abasourdie par la dichotomie entre son ton et son discours. Sa voix exprimait toute la tendresse du monde alors qu’une fureur contenue émanait de ses mots. Lequel de ces deux ingrédients fit réagir son corps, elle préféra l’ignorer. Elle opina du chef et murmura son acceptation : elle venait de signer sa défaite maintenant, il allait l’humilier… - Lève-toi et viens face à moi lui dit-il en l’encourageant d’une caresse sur la joue. Elle hésita mais la main qui glissa le long de son bras était si agréable qu’elle se résolut à obéir. La main accompagna son lever et emprisonna délicatement le poignet de Frédérique entre deux doigts. - Retire ton pyjama et viens t’allonger sur mes genoux. Frédérique blêmit. Elle voulut reculer mais en fut incapable. Son corps ne lui obéissait plus, ne lui appartenait plus. Elle défit les quatre boutons de sa veste de pyjama et fit glisser le pantalon vers le bas. Elle leva ...