1. Mister Hyde - 3 et 4


    Datte: 01/03/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... déshabille… c’est normal. Dit-elle d’une voix perdue, inquiète d’avoir commis un impair. - Viens t’asseoir ! Il tapota le canapé à côté de lui. Un peu comme on le fait quand on appelle un chien se dit-elle. Elle avança, timide. Un sourire tendre habillait les lèvres de l’homme. Elle se souvint de leur baiser… - Mange ! Ensuite nous irons à la plage… Elle baissa les yeux sur le plateau, il avait fait du thé… rien que pour elle. Sans un mot, elle dévora son premier croissant. Pourquoi était-il si doux ce matin ? Elle s’interrogeait sans pouvoir fournir de réponse. Et les questions fusaient : s’en voulait-il de son comportement d’hier ? Prenait-il seulement, soin de sa propriété ?... Elle n’était sûre que d’une chose, c’est qu’elle, ne lui en voulait pas. Bien au contraire. En deux jours seulement, il avait réussi à lui faire accepter ce qu’elle désirait être depuis longtemps, il lui avait permis de réaliser ses fantasmes les plus obscurs, ses rêves les plus secrets. Or, elle était assise à ses côtés, ce n’était pas sa place. Frédéric vit avec étonnement Frédérique se lever et se déshabiller. Elle s’installa face à lui, agenouillée de l’autre côté de ma table basse. Il ne dit rien et la laissa faire. Elle avait décidé de poursuivre le jeu jusqu’au bout, qu’à cela ne tienne, elle ne serait pas déçue du voyage… *** Frédéric poursuivit son petit déjeuner comme si de rien n’était et la jeune-femme fit de même. En se déshabillant, elle avait découvert qu’elle portait également un ...
    ... string et elle l’avait gardé. Il était, selon elle, le symbole de la première règle durement apprise : interdiction de se toucher sans permission du… Maître. Elle eut, à l’évocation de ce mot, des picotements dans tous le corps. Oserait-elle l’appeler ainsi ? Elle répéta le mot dans sa tête plusieurs fois. Il sonnait bien mais, serait-elle capable de lui faire franchir la barrière de ses lèvres ? La pensée, en tous cas, l’excitait, la fine bande de tissu qui protégeait son sexe en était la preuve incontestable. Pour tromper son esprit, elle reprit un croissant et avala son thé dans la foulée. Frédéric, à qui rien n’échappait, claqua dans ses mains et lui fit signe de débarrasser. Ce qu’elle fit aussitôt. Elle prit tout son temps pour descendre, fit la vaisselle et dégusta même un troisième croissant, se ménageant ainsi quelques minutes de quiétude durant lesquelles elle put réfléchir toute à son aise. Elle passa en revue les derniers événements et tenta de démêler la confusion de ses sentiments. Pourquoi aimait-elle tant que Frédéric la maltraite ? Pourquoi avait-elle rejeté sa douceur matinale pour s’agenouiller devant lui, nue et soumise ? Pourquoi était-elle si excitée des humiliations qu’il lui faisait subir ? Pourquoi mouillait-elle à l’idée de l’appeler Maître ? Pourquoi, pourquoi…? Quelques larmes, qu’elle sécha bien vite, coulèrent sur ses joues, face à l’absence de réponse à sa myriade de question. Puis elle remonta prestement, la voix de son maître s’impatientait. - ...
«12...567...10»