Peur et désir
Datte: 01/03/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
Collègues / Travail
fépilée,
campagne,
caférestau,
voyage,
intermast,
Oral
fdanus,
humour,
occasion,
... d’intimité que nous avons atteint, je peux tout aussi bien lui dire que ces propos s’adressent à elle ou qu’ils sont généraux : — Bernadette, vous avez l’air d’être troublée par ce que je vous dis.— Il y a de quoi, vous ne trouvez-pas ? Je suis surpris par la rapidité avec laquelle évoluent les événements. On passe en quelques minutes d’une mère de famille qui prodigue ses conseils à un jeune homme de trente ans à une femme très troublée qui découvre que le jeune homme de trente ans pourrait bien être son amant. Je poursuis donc mon attaque : — J‘ai une deuxième confidence à vous faire.— Au point où nous en sommes : n’hésitez-plus !— Je trouve que vous êtes une femme à la fois très belle et très cultivée… ou l’inverse, si vous préférez. Bernadette est figée. Mais comme nous sommes dans un coin discret du restaurant, personne ne peut découvrir ce petit jeu. — Vous avez d’autres confidences de ce type à me faire ? me demande-t-elle en rosissant légèrement.— Oui, que j’ai beaucoup de chance de déjeuner avec vous et de vous avoir à côté de moi. Je regarde à gauche et à droite si quelqu’un peut nous voir, et comme ce n’est pas le cas, je pose ma main sur la sienne avec délicatesse et discrétion. — Vous êtes fou, on pourrait nous voir, me dit-elle pour la première fois, en dissimulant mal sa crainte.— Non, la seule personne qui pourrait nous voir c’est le garçon, quand il viendra prendre la commande des cafés… mais il n’est pas là… et on a un peu de temps devant nous. Bernadette ...
... ne retire pas sa main. Elle se laisse faire et ne prend aucune initiative ni dans un sens, ni dans l’autre. — Je ne vous propose pas de vous embrasser, car ça on pourrait le remarquer, lui dis-je sournoisement, en lui caressant la main plus franchement.— Je ne vous aurais pas laissé faire.— Je m’en doute, et si vous voulez bien, on attendra d’être dans votre voiture… sans témoins.— Vous paraissez bien sûr de vous, me déclare-t-elle avec une voix plus ferme que précédemment.— Vous vous trompez, c’est moi qui suis sûr de vous. Bernadette est particulièrement tendue, un mélange de désir et de peur. Elle porte un pantalon de toile. Je prends sa main et la pose sur sa cuisse un peu au-dessus du genou. — Comme ça, plus personne ne peut nous voir, lui dis-je, le sourire en coin. Bernadette ne répond pas et reste sans réaction. Je quitte alors le dessus de sa main pour partir à la découverte du dessus de sa cuisse. Bernadette est figée, un peu comme une statue du musée Grévin. C’est alors que je lui confie : — Si vous aviez été en robe, je serais en contact direct avec votre peau et non avec le tissu de votre pantalon.— Soyez sage s’il vous plaît, me chuchote-t-elle avec une certaine appréhension… et surtout parlez moins fort, on pourrait nous entendre. Après la vue, c’est maintenant le volume sonore qui pose un problème à Bernadette. Ses joues ont pris progressivement une belle couleur rose vif. Je contemple le spectacle avec délectation, quand soudain elle me déclare d’une voix ...