1. Peur et désir


    Datte: 01/03/2018, Catégories: fh, fplusag, extracon, Collègues / Travail fépilée, campagne, caférestau, voyage, intermast, Oral fdanus, humour, occasion,

    ... toujours aussi peu audible : — Philippe, vous me mettez dans une situation très délicate. Si jamais on me voit, je suis perdue… Vous savez, je suis mariée… J’ai une réputation à défendre… J’ai toujours été sérieuse. Et Bernadette ajoute immédiatement après pour donner plus de poids à ses propos : — Je vous dis vraiment la vérité. C’est la deuxième fois qu’elle me dit avoir peur d’être vue, alors que c’est rigoureusement impossible. Ce que j’apprécie le plus dans ses propos, c’est le « vraiment la vérité ». C’est un peu comme « au jour d’aujourd’hui » où l’on répète trois fois la même chose, pour en augmenter le poids. Quant aux autres arguments, ils sont parmi les plus classiques : perdue, mariée, réputation, sérieuse. Mais le plus important c’est qu’elle ne m’ait toujours pas demandé de « bien me tenir » ou plus directement d’enlever ma main de sa cuisse. Je peux donc prolonger notre petite discussion en conservant mon attitude particulièrement « faux-cul » : — Mais je ne fais qu’effleurer votre genou, Bernadette… ça reste très pudique.— Je ne suis pas tout à fait sûre que ce soit mon genou, me répond-elle avec un sourire pincé.— Eh bien je vais vous faire une dernière confidence : j’adore votre main, j’adore votre cuisse… mais pas votre pantalon. Bernadette ne répond toujours pas. Je décide alors de faire faire à ma main le délicat chemin du retour. Je la fais glisser lentement de sa cuisse vers sa main que j’en profite pour tapoter, puis je reviens à la case départ en ...
    ... posant sagement ma main sur la table. Je regarde ensuite fixement son visage et je lui déclare fièrement : — Excusez-moi d’avoir été si audacieux… je ne veux pas vous agresser plus longtemps… Puis je poursuis, sans lui laisser le temps de me répondre : — Si je vous ai froissée, je le regrette, je ne le voulais vraiment pas… Je vais appeler le garçon pour qu’il amène les cafés.— Mais… mais, Philippe, vous ne m’avez pas agressée. J’ai seulement eu très peur qu’on nous voie ou qu’on nous entende. Je vis un grand moment : Bernadette ne s’est pas sentie agressée ! Sa réponse est très nette, elle ne refuse pas mes approches qui sont quand même très « cool », elle a une trouille bleue de se faire repérer. — J‘ai une toute dernière confidence à vous faire, lui dis-je, particulièrement content de moi. Et là, Bernadette ne peut s’empêcher de sourire à pleines dents avant de me rétorquer : — C’est comme dans la chanson : après la « der des der », il en reste encore.— Tout à fait ! Je vous ai dit tout à l’heure que vous êtes une femme très belle et très cultivée… J’ai simplement oublié de vous dire que vous êtes aussi très séduisante ou… très désirable, si vous préférez.— Eh bien, confidence pour confidence : merci pour le compliment, m’annonce-t-elle sans aucune hésitation. Bernadette est désormais prête à entendre ce que j’ai à lui proposer. — Bernadette, parlons peu, mais parlons bien : si je peux organiser une petite escapade à deux avant votre départ en vacances, avec un alibi en béton ...
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