1. La Hase et le Rapace - 2


    Datte: 04/03/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... de sole qu’elle avait mis à bouillir avant de les poêler, ne sont plus que des miettes. Plus question de leur donner la forme aphrodisiaque qu’elle leur destinait. Tant pis ! Même s’il ne lui reste qu’un quart d’heure avant l’heure du rendez-vous, elle trouvera bien une idée pendant qu’elle s’habille. Une robe blanche, courte et près du corps. Pas de soutien-gorge, elle veut que ses tétons, déjà dressés, soient bien visibles. Porte-jarretelles, bas et string, complèteront le tableau et se devineront sans mal sous l’étoffe légère qui la moule comme une seconde peau. La solution qu’elle a trouvé pour le plat de résistance ne la satisfait pas mais c’est trop tard, l’homme sonne à la porte. Ce sont ses yeux qu’elle voit en premier. Ses yeux et leurs mille petites dents qui la dévore déjà. Elle a faim, elle aussi. Elle se jette à son cou et l’embrasse sans aucune attention pour le bouquet qu’il porte et qu’elle écrase entre leurs deux corps. Elle l’entraîne vers le salon, le pousse dans le canapé et le chevauche. Jamais encore elle n’a eu envie d’un homme comme de celui-là. Elle extirpe sa queue du pantalon et s’empale dessus. Pas besoin de le sucer pour le durcir, pense-t-elle. Il est comme moi, il a envie… L’homme et ravi de la tournure des événements même si laisser l’initiative à la jeune-femme ne lui convient pas tout à fait. Il se laisse faire cependant. Il savait, avant d’arriver qu’ils baiseraient dans les cinq minutes mais il ne voyait pas les choses ainsi. Il ...
    ... s’imaginait la prenant par derrière, debout, contre la table ou dans la cuisine, elle en appui sur le plan de travail… Evelyne a écarté son string pour libérer le chemin de son intimité. L’homme la regarde faire, sans un mouvement du bassin. Si elle veut être la seule artisane du plaisir à venir, il n’y voit pas d’inconvénient. Bien au contraire ! Il n’ignore pas à quel point être maître à bord, donner et prendre du plaisir sans participation de l’autre, décuple la jouissance. Or, il veut la voir jouir. Il l’avait pris pour une hase et il s’était trompé, elle est renarde : fine rusée et sensuelle. Mais paraissant ce qu’elle n’est pas pour attirer entre ses pattes, l’animal qu’elle convoite. Ainsi, en joueur fair-play, il lui laisse l’initiative. Ce n’est que la première manche… Evelyne adore être à la manœuvre, mener l’assaut, diriger. Mais les mains de l’homme lui manque, elle voudrait les sentir crocher ses fesses, griffer son dos, pincer les pointes de ses seins… Elle n’ose pas lui demander aussi crument. Caresse-moi, murmure-t-elle simplement. Et l’homme s’exécute. Ses doigts agiles survolent le dos de la femme, viennent effleurer la tendre peau de son fessier, moulent d’une paume suave le galbe de ses seins… elle, ralentit sa cadence pour être en accord avec la douceur des caresses. Elle voulait aller vite, jouir dans une explosion. Mais le rythme des mains est bien meilleur. Elle sent dans son corps se former les vaguelettes qui deviendront raz-de-marée. Et elle se laisse aller à ...
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