Le cliché
Datte: 12/07/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
jardin,
volupté,
Oral
... encore plus dans l’idée que cette femme me plaisait. Sans répondre, elle s’en retourna dans le jardin pour rejoindre les autres convives. Je restai quelques minutes encore figé devant son portrait qui s’était animé l’instant auparavant. Mon esprit tournait à toute vitesse, je sortis subitement de mon état neurasthénique. Une sourde excitation, de celle que je connus lors de mes premiers émois avec les filles, naissait en moi… Je n’étais plus le même homme en regagnant le jardin. Je cherchais Valérie sans succès. Pierre vint alors à ma rencontre pour me demander si tout se passait bien, si je passais une bonne soirée…. Me connaissant bien, il du lire l’agitation qui régnait en moi. — Que se passe-il, Matthieu ?— Rien de grave Pierrot, je cherche quelqu’un voilà tout…— Ah ah !!! voilà qui me plaît ! exulta-t-il ! Je désespérais de te voir retrouver la flamme que je connaissais jadis ! Rien ne servait de cacher mon jeu avec Pierre, je décidai donc de le questionner sur cette femme mystérieuse que je venais de rencontrer et lui expliquai la scène que je venais de vivre à l’instant. Son visage se fit tout à coup plus grave et afficha une expression que je ne lui avais jamais connue jusqu’ici. — Fais attention Matthieu… lâcha-t-il.— À quoi ? répondis-je, abasourdi par cette brutale sentence.— Je ne pense pas que Valérie soit la femme qu’il te faut, c’est tout… Trop de questions m’assaillaient, je sentais la rage me gagner peu à peu et, comme tout à l’heure, pris le parti de ne ...
... pas poser de questions, sans doute parce que je pressentais que les réponses ne me conviendraient pas. Je quittai Pierre et me remis en quête de Valérie et finis par la repérer au bord du petit bassin, assise dans l’herbe fumant une cigarette. Petit détour pour m’armer de deux verres de Mojitos et me voilà derrière elle. — Je ne vous ai pas trop fait attendre, j’espère…— Ah c’est vous Matthieu ? Venez à côté de moi je vous attendais… et merci pour le verre, j’avais très soif. Je la retrouvais avec autant d’assurance que tout à l’heure… Elle me fascinait, m’électrisait, j’avais envie de lui dire combien je la trouvais excitante mais mon éducation et ma timidité empêchaient de tels aveux. Je me suis donc contenté de m’asseoir à ses cotés, face au bassin où venaient se refléter les lampions de la fête. Il faisait chaud ce soir-là. Valérie, en appui les bras derrière son dos, sa jupe remontée sur le haut de ses cuisses, me laissant ainsi l’occasion de jouir de la vue de ses jambes splendides, arborait un bien être communicatif — Matthieu, vous m’avez émue aussi tout à l’heure ! me dit-elle après avoir porté son Mojito à ses lèvres…— Ah ? comment ça ?— Votre manière de scruter mon portrait m’a touchée ! Vous sembliez profondément captivé.— En effet, et je le suis encore plus maintenant, osais-je.— Je sais… Cette assurance m’agaçait, mais m’excitait terriblement ! Cette fille savait manifestement user de son pouvoir de séduction. — Vous êtes toujours aussi sûre de vous dans la vie, ...