1. LE MARIN. La parisienne en vacances. (14/14)


    Datte: 07/03/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    C’est après avoir raccompagné Gislène à qui j’ai mis un dernier coup de sexe avant qu’elle continue son voyage de noces avec ce lourdingue de Benoît, plus amoureux de ses moteurs américains que de ces fesses, que je roule au volant de la Mercédès de Véronique. Mon amie, non je dois dire maîtresse s’est prise au jeu que nous avions une fois de plus instauré en trichant au 4.2.1 avec Gaëlle, la sœur de Robert, le beau marin pécheur mon copain. Je roule depuis quelques minutes quand je traverse Plouharnel et où je vois un panneau Ploernel 8. 8 kilomètres et du temps devant moi par ce bel après-midi de dimanche, Didier mon mousse semble devoir prendre racine chez Louise et Gaëlle jusqu’à ce que nous repartions pour notre prochain tour du monde de novembre à mai dont nous venons d’avoir les grandes lignes. Départ de Lorient, le 22 novembre pour Brest retrouver la Jeanne d’arc qui fait son carénage, réparation dans la marine, Dakar où je suis allé l’an passé, Curaçao dont à part mélangée dans un cocktail, je suis dans l’impossibilité de situer. Cristobal, idem à part Tonton Cristobal chanté par Pierre Perret, l’an dernier, je suis dans l’impossibilité de dire ou cela est placé sur la carte. Canal du Panama, Valparaiso au Chili. J’ai hâte de voir l’île de Pâques avant Tahiti en janvier. Honolulu, il faudra que je regarde sur une carte car à part le nom que j’ai déjà entendu, je suis là encore dans l’impossibilité de dire où cela se trouve. Los Angeles où j’espère passer un séjour ...
    ... aussi fou que l’an passé à San Francisco dans le village hippie. De nouveau Panama Houston autre ville américaine où je verrais plus de moteur de voiture américaine que Benoît à qui je viens de dire adieu n’en approchera dans toute sa vie. Fort-de-France où l’an dernier, j’ai laissé doudou dit dont et que j’aurais plaisir à retrouver. Tenerife avant Naples et retour à Lorient pour nous le 30 mai 1969. Je rêvasse à toutes ces escales, toutes ces rencontres que je vais faire lorsqu’une Simca aronde me coupe la route en grillant un stop. Le coup de frein doublé d’un grand coup de volant à droite engage la Mercedes sur la route de Ploemel, je vois là un signe du destin et je continue ma route sans aucun but précis que de voir ou mon fils va passer sa jeunesse. Mon fils car dans mon esprit, je n’ai aucun doute que la petite grosse que j’ai baisé et même dépucelé à Languidic l’an passé s’est retrouvé engrossé par moi au point d’appeler son enfant Victor, prénom marqué sur mon bachi. Arrivé dans le village, je passe devant la boulangerie, car son père a dit qu’elle avait épousé le fils du boulanger de Languidic et qu’ils s’étaient installés à Ploemel où ils ont remplacé le boulanger ayant vendu son affaire. Ce que j’ai oublié, c’est que le commerce de boulangerie est nécessairement fermé le dimanche après-midi et lorsque je passe devant un rideau baissé. Je fais un tour jusque devant l’église qui doit avoir été construite comme beaucoup d’autres en France, il y a bien longtemps au ...
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