1. La Muse (12)


    Datte: 16/03/2018, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme

    Le grand chamboulement Sur mon journal, j’avais écrit un tas de choses comme : « - Trouver du boulot. La formation de juriste est un échec ; je ne suis vraiment pas faite pour ce genre de métier-là. Il faut que je trouve un truc pour entrer dans le monde des artistes. — Il faut que je m’occupe des deux autres, Rémi et Caro : je ne vais pas laisser ça comme ça : j’ai mon honneur à défendre, merde ! — Je dois m’occuper de moi, me faire plaisir, me jouer de tous ces mecs qui se prennent pour des dieux et qui te laissent tomber. J’ai déjà des idées : je vais les allumer et m’en servir pour me faire plaisir ; eux, je m’en fous. Ce qui m’intéresse, c’est leur bite, c’est tout. — Le sport, impératif. Me réinscrire au karaté. Je vais courir aussi. Il faut que mon corps soit parfait car je voudrais faire des photos ou poser nue ou habillée. — Je vais aller au sauna libertin pour voir. » Avec une liste pareille, j’avais de quoi m’occuper et m’attaquer à la recherche d’un boulot. Pour le mannequinat, je n’avais pas de book ; donc il m’avait fallut trouver autre chose. Après une rapide réflexion, je jetai mon dévolu sur La Taverne de Gutenberg ou un truc du genre. Je m’y rendis. Au culot, je demandai à parler au patron ; il me reçut. Dans le premier bistrot, je me suis trouvée face à un gaillard barbu ; c’était un véritable colosse, mais d’une douceur incroyable. Il s’appelait Francis. Mise en confiance, je lui expliquai mes goûts pour l’art et mon projet : entrer dans le monde des ...
    ... artistes. Il m’a écoutée et observée, voire déshabillée du regard avec une grande attention tout en se caressant la barbe. Il me dit que je n’étais pas forcément au bon endroit, mais qu’il avait quelques habitués et qu’il pourrait me prendre à l’essai, sauf que ma tenue n’était pas très adéquate. Évidemment, je m’étais présentée en jogging, mais je lui proposai d’aller me changer et de revenir dans la tenue qu’il voulait. Allez, retour à la maison et me voila fin prête, au comptoir. J’interpelle le gros nounours de l’autre côté du zinc. — Garçon ! Un Coca s’il vous plaît. — Un instant, j’ai un souci avec la tireuse à bière. Pas dégonflée, je fis le tour du comptoir et rejoignis mon futur patron qui, la tête dans sa tireuse à bière ne m’avait pas vue arriver. Au moment où il aperçut le bout de mes escarpins, il leva les yeux ; ils marquèrent un arrêt sur le haut de mes cuisses et poursuivirent jusqu’en haut de moi. — Jen ! Tu… — … comptes faire le service ainsi ? Oui. Sexy, hein ! — Tu veux commencer quand ? — Je n’ai pas été me changer pour faire tapisserie, alors disons maintenant. — Eh bien toi, tu sais ce que tu veux ! Mais dis-moi, tu n’as pas peur de te prendre des mains aux fesses avec ta minijupe ? — Les mains aux fesses, c’est moi qui les mets, autrement je griffe. — Tigresse, en plus ! — Non : ceinture bleue de karaté. — O... key ! Pour le salaire, le SMIG plus les pourboires ; pour le moment, je ne peux pas faire mieux. On fait les papiers ce soir ? — Ça marche. Je fais ...
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