Toi et Moi dans le local désaffecté
Datte: 18/03/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
grosseins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
fdanus,
hdanus,
exercice,
... précieuse indication, je sois presque certain de ma réponse. — Chair, couleur chair, m’exclamai-je excité.— Oui, oui, tu te souviens, c’était sur un banc de la capitale avec tous ces badauds qui passaient de droite et de gauche, ils nous dévisageaient comme si nous les dérangions. Oui, tu as gagné. Quoi ? Je ne sais pas encore. — Dis donc si nous allions dans mon petit coin fumeur ? Ils viennent tous de partir, certainement vers la cafétéria, je suis libre. J’hésite à peine quelques secondes, il n’y a aucun bruissement particulier de mon côté, ils sont tous absorbés dans leurs tâches, ou ils explorent leurs écrans maléfiques, pensant y trouver quelque chose digne d’intérêt qui puisse les sortir de leur torpeur, de leur ennui de rédacteur pas trop responsable. Pourquoi pas ! Je réponds enflammé subitement par cette perspective réjouissante, te retrouver, te frôler, toucher ta chair, la sentir, la humer et peut-être un peu plus si le temps ne nous est pas compté ou si nous savons le prendre. J’aime bien cette expression « prendre le temps » même si je n’ai pas encore compris comment il fallait procéder exactement afin de faire glisser le « temps » entre mes doigts et le capturer avec succès. C’est stupide comme je cherche toujours des recettes à mettre en œuvre alors que tout est peut-être très simple. — Tout de suite, me cries-tu presque.— D’accord. Tu as déjà raccroché. Tu fouilles dans ton sac empli à craquer de choses très féminines dont il faudra bien que je parle un ...
... jour. Peut-être as-tu un objet à me transmettre, quelque chose qui nourrit de façon très particulière le feu de notre communication charnelle. De quoi peut-il bien s’agir ? Ma curiosité est soumise une fois encore à la rude épreuve des devinettes dont je ne me sors pas si mal que cela d’habitude, la preuve il y a à peine quelques minutes. Alors voyons. Un string coquin, j’aurais bien du mal à l’essayer ici, ton appareil photo, trop risqué aujourd’hui, surtout en ce lieu qui ne nous autorise quand même pas toutes les folies. Enfin c’est ainsi que je le conçois, notre étreinte derrière la porte de mon bureau aurait pu nous être fatale, mais n’est-ce pas à nous de faire voler en mille morceaux cette image un peu trop simple et caricaturale de notre administration très guindée. Il s’en produit des évènements dans les bureaux, c’est ainsi que certains sites d’histoires érotiques le proclament, est-ce bien réel ? Je suis tenté de le confirmer, mais je ne suis pas très sage et toi ? Sans vraiment me presser, je me dirige dans le couloir sombre et silencieux. Aucun bruit, c’est à n’y rien comprendre, la voie est libre, profitons de cette aubaine, il est certain qu’elle ne se représentera pas aussi facilement à nous. Mon cœur se contracte à cette pensée, est-ce réellement possible ou tout cet univers que nous avons patiemment construit, enrichi, sublimé n’est-il que l’œuvre d’un fantasme masculin qui aurait décidé pour une fois de se fondre dans la réalité. J’entends tes pas, ce sont bien ...