Toi et Moi dans le local désaffecté
Datte: 18/03/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
grosseins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
fdanus,
hdanus,
exercice,
... les tiens, j’en suis persuadé, je reconnais leur musique. Dans quelques secondes, trois quatre pas plus, je vais te voir apparaître, surgissant de ton bout de couloir et nous terminerons notre chemin l’un à côté de l’autre, dans la pénombre d’un couloir encore assez frais en plein été. Nos regards s’explorent, nos yeux sont grands ouverts, écarquillés, exorbités mais pas encore assez dilatés pour que nous puissions tout découvrir de nous d’un seul coup. Ce n’est pas possible, il faudrait que nous nous éloignions et je n’y tiens pas, toi non plus d’ailleurs. Nos doigts se trouvent presque aussitôt sans avoir à se chercher et les premières décharges de ce drôle de courant qui vit en nous, assaillent notre peau qui a déjà perdu toute sécheresse. Je crois que mon sexe commence une croissance incontrôlée. Comment cela se fait-il ? Qui en moi lui a donné la permission pour qu’il se montre aussi indiscipliné ? Mais comme nous sommes seuls, ce n’est pas pour me déplaire qu’il affirme son indépendance toute relative. Et toi ? Certainement que le fond de ton string, cette minuscule parcelle de tissu un peu plus épaisse que les autres, une fausse carapace, se mouille tranquillement, il s’imbibe de ta substance. Nous tournons tout au bout de ce qui ressemble un peu à un tunnel encombré de meubles qui n’ont pas encore trouvé un acquéreur, de photocopieuses sous tension qui ronronnent impatientes d’être inactives et délaissées. Chaque fois que je passe devant ces dévoreuses de papier je ...
... ne peux m’empêcher de penser à ces pubs à peine coquines ou une femme pose ses seins ou ses fesses sur le plateau violemment éclairé. Aimerais-tu le faire pour moi ? Encouragée par cette solitude et ce silence, tu poses une main sur la bosse qui déforme la toile de mon pantalon, as-tu eu la même pensée que moi ? S’il te plaît, n’insiste pas trop, il va vouloir brûler les étapes et je ne le souhaite pas en cet après-midi qui pour une fois nous laisse un peu de répit. Je suis aussi pressé que toi, ma main droite se plaque au beau milieu de ta jupe, là où je sais déjà ce que je vais rencontrer. Je devine sous le contact insistant et peu tendre de mes doigts parfaitement renseignés, ta toison très vagabonde en ce moment et la naissance de ton sexe que je fais rouler très brièvement sous ma pince de chair, elle se montre aussi douce qu’une pince peut l’être. Tu pousses une première porte, un bureau désert, un espace déjà propice mais il y a mieux encore. Tu me présentes une clé que tu tenais bien cachée au creux de ta main gauche, que peut-elle ouvrir cette lamelle de métal ? Ah ! Une pièce que tu me montres du doigt. Je ne soupçonnais même pas son existence. Et toi comment as-tu appris qu’un tel lieu se tenait à quelques mètres de nous ? N’aurais-tu pas un côté sorcière juste à côté de ton côté fée ? Tu fais tourner la clé en prenant toutes les précautions afin d’éviter le plus petit bruit. Je me glisse derrière toi. C’est une sorte de grand placard obstrué d’étagères, certaines ...