Tromper ou être trompée
Datte: 18/03/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
copains,
Collègues / Travail
amourcach,
extraconj,
... Seulement, il ne l’a pas vraiment vue et il m’a dit que ça m’allait bien avec si peu de conviction… Cela m’a mise en colère. Une colère froide, sourde mais profonde… une colère qui ne s’est dissipée que le lendemain matin quand Karim, lui, m’a fait tous les compliments que j’attendais depuis la veille. Ma nouvelle coupe, ma petite robe… tout y est passé et ça m’a fait un bien fou. Tout comme m’ont fait du bien ses multiples petites attentions et même ses regards plongeant à la dérobée dans mon décolleté. Karim m’a permis d’accéder à nouveau au plaisir de plaire. Moi qui suis très sensible à l’alcool, je pourrais aussi incriminer une folie passagère due aux deux verres de vin du dîner. Ça n’expliquerait pas le reste de la semaine mais ça excuserait le premier soir. Sauf que, dans ma chambre, me préparant pour aller au restaurant, j’espérais déjà un signe de sa part, une étincelle qui mettrait le feu à ma poudre. Une poudre sciemment empaquetée dans de très jolis dessous de dentelles. Et l’étincelle est venue au moment du dessert, après que je me suis plainte des ravages que mes deux grossesses ont fait sur mon corps : — Tu rigoles, Anne ! T’es mignonne comme tout et sexy en diable. Je ne connais pas un homme qui refuserait de passer une nuit avec toi… En tous cas, moi, j’en rêve depuis que je te connais… et il te suffirait d’un claquement de doigts pour m’avoir à tes pieds. J’ai minaudé, fait celle qui n’y croyait pas vraiment mais, au fond de moi, j’ai ressenti une chaleur ...
... des plus intenses. Et quand, plus tard, nous nous sommes retrouvés seuls dans l’ascenseur, sans y réfléchir, d’un coup, comme ça, j’ai claqué des doigts. Il a tout de suite compris. Je l’ai embrassé. *** Avec Karim, je me sens femme. Il me désire et j’en profite sans vergogne. Il me réconcilie avec moi-même, avec mon corps, et j’en viens à apprécier la façon dont ma petite trentaine y imprime sa marque. Dans ses yeux, je ne vois pas ce petit ventre qui me complexe depuis ma première grossesse. À ses yeux, je n’ai pas un gros cul, je suis callipyge. Pour ses yeux, je peux exposer mon buste sans crainte car il voit une poitrine généreuse au lieu de gros seins tombants. Et ne me dites pas que j’affabule. Il me le dit et il me le montre. Il me le montre en bandant pour moi, fort et longtemps. Il me le montre en caressant, embrassant, léchant chaque parcelle de mon corps pendant des éternités. Avec Karim, je suis cochonne. J’ai toujours aimé le sexe et les bienfaisantes sensations qu’il procure. Déjà avec mes premiers petits copains ! Encore plus avec mon mari, dans nos premières années, avant les enfants, avant la lassitude. J’aime beaucoup sentir la dure chaleur d’un sexe au creux de mes mains, en savourer la douceur sous ma langue, me laisser remplir par sa rigidité. Je retrouve tout ça avec mon amant. Dans ses bras, je m’abandonne totalement à mes envies. Je me donne à ses envies. J’écarte les jambes pour qu’il y glisse sa tête ou sa queue. Je le suce quand l’envie m’en prend. ...