Sauter du phoque à l'âne - Histoires de Sexe

Sauter du phoque à l'âne

... que c’est la cheffe, mais parce que sa manière de prendre les gens donne envie de faire ce qu’elle veut. C’est plus que de l’autorité naturelle, c’est un charme particulier auquel il est impossible de se soustraire. Elle donne envie de bosser, juste par son enthousiasme. Nous passons dans son bureau. — Bon, j’ai deux choses importantes à vous dire. La première c’est que je vous aime bien tous les deux. Vous faites une terrible équipe, tout baigne. Je ne vous l’ai peut-être pas assez dit, maintenant c’est fait. On en aurait presque les larmes aux yeux. Enfin surtout Claude, que Barbara ne cesse de scruter, même si son émotion du moment a une autre origine que ces compliments inattendus. Intervient alors une pause qui ne laisse rien présager de bon. Je m’attends à un grand « mais… », juste pour casser l’ambiance. — La deuxième chose, c’est que vu les bons résultats que nous avons obtenus, je suis promue de l’autre côté de l’hexagone ! Désolée de ne pas avoir pu vous prévenir plus tôt, ordre de la direction. C’est pour mardi prochain. Et là, contre toute attente chez une battante de ce genre, c’est elle qui commence à avoir les yeux bordés de larmes. — Et ça commence… Je ne voulais pas vous offrir ce spectacle, mais quand je dis que je vous aime bien, je suis sincère. Enfin, bref, conclut-elle en essuyant une petite perle sur sa joue, j’aimerais bien passer ma dernière soirée dans le coin avec vous deux. Je vous invite au Palais des Mille et une Nuits, je suis sûre que vous ...

... n’avez jamais pris le temps d’y aller.— C’est que, euh, en fait…— De toute façon, ça fait partie du boulot, et ce n’est pas négociable. Rendez-vous lundi soir prochain sur place. D’ici là, soyez sages, je vide mon bureau aujourd’hui et je ne serai plus là pour vous contrôler. Maintenant, foutez le camp avant que je chiale vraiment. Ah ! merde, j’aurais jamais cru que vous me fassiez un effet pareil. oooOOOooo Claude ressemble à un veau qu’on mène à l’abattoir, au moment d’entrer dans le hammam. Il en deviendrait presque comique. De mon côté, je me dis que, suivant comment Barbara se comportera, il trouvera peut-être matière à intégrer tout ce qui le taraude. Sauf que nous sommes un lundi, et que nous n’allons pas pouvoir nous parler avant la sortie. Comme la semaine précédente, après nous être changés, nous entrons dans la zone humide couverts du pestemal traditionnel. Un bon quart d’heure plus tard, Barbara nous fait signe de l’accompagner dans la salle suivante. Là, son linge se dénoue et lui échappe lorsqu’elle passe le gant de crin sur ses jambes. Sans s’inquiéter de sa soudaine nudité, elle se laisse admirer pendant qu’elle poursuit ses soins corporels. Elle est encore plus séduisante que je l’imaginais. Étrange, comme les plus insignifiants détails peuvent soudain prendre d’importance sous l’effet du désir. Comme la couleur changeante d’un mamelon, la manière de cambrer les reins ou encore l’offrande sensuelle des seins peuvent se graver de manière indélébile dans la ...