15 juin - 21 juin - Histoires de Sexe

15 juin - 21 juin

... jouir à mon tour. Elle se laisse aller sur le côté. Elle est sur le flanc, à tous les sens du terme. Je dépose un baiser dans le cou de la belle qui se rendort. Je retire mon préservatif et vais le jeter dans la salle de bains en allant faire quelques ablutions. Je vais jeter un coup d’œil dans la salle à manger. Le canapé est déserté par son occupante. Quelques bruits de vaisselle me confirment que je la retrouverai dans la cuisine. Quand j’y entre elle me saute au cou pour un baiser de bonjour. — Maintenant que vous êtes levés, je vais pouvoir préparer le thé.— Dominique dort encore, mais moi le thé je suis preneur quand même.— Pourtant j’ai cru entendre qu’elle était éveillée tout à l’heure.— Oui mais elle a eu un coup de pompe et s’est rendormie.— Cela ne serait-il pas plutôt un coup de piston, lance-t-elle innocemment en mettant l’eau à bouillir. Un ange passe, un peu rouge. Je m’abstiens de tout commentaire complémentaire. Elle enchaîne, s’inquiétant du repas de midi. Je lui explique mes projets. Une entrée rafraîchissante : avocat, pamplemousse, tomate et feta. Ensuite du chili con carne, les haricots rouges sont déjà à tremper et in fine après le fromage de la purée de framboise glacée. Cela lui agrée. J’irai finir les courses sitôt le petit déjeuner avalé. Elle déclare vouloir m’accompagner. Je lui dis que j’ai aussi l’intention de faire un passage par la case église avant de faire mon marché. Cela ne lui pose pas de problèmes métaphysiques, au contraire. Quand ...

... nous quittons l’appartement, Gwendoline dort encore. Nous arrivons à l’église, quelque peu en avance. Cela ne gêne pas. Au contraire, car j’aime l’atmosphère des églises. Mais il est dit que ce n’est pas aujourd’hui que je pourrai en profiter. Le curé, qui est aussi un ami, me tombe dessus : — Ah ! Bernard ! Tu arrives bien. Tu vas me faire la première lecture.— Je ne le sens pas. Tu trouveras bien une autre victime.— Taratata… Il marque un temps et se tourne vers Dominique : — Je me présente, puisqu’il y en a qui oublient de le faire. Je suis le Père Etienne Alexandre Bernier.— Bonjour, mon Père. Dominique Saint Lescure.— Je suis enchanté de te connaître. J’espère avoir souvent l’occasion de te revoir. Puis-je t’emprunter cinq minutes ce malotru ?— Bien sûr, mon Père.— Merci. Et appelle-moi Etienne. Il m’attrape par le bras et m’entraîne vers la sacristie. — Alors comme ça, tu ne veux pas me faire la lecture ?— Je ne communierai pas non plus.— C’est Dominique, la cause de tes scrupules ?— Entre autres.— Assieds-toi ! On va causer un peu.— La messe…— Le Seigneur ne m’en voudra pas si j’ai quelques minutes de retard. Finalement, je suis plutôt content de pouvoir parler avec Etienne. Je lui fais un récit rapide des deux dernières semaines. — Et ce sont elles qui t’ont proposé cet arrangement ? J’acquiesce. — La nature humaine me surprendra toujours. L’heure tourne, il faut y aller. Évidemment, pour la communion… Il a une mimique significative. — Par contre, pour la lecture tu n’y ...