Festival lesbien (1)
Datte: 14/07/2017,
Catégories:
Lesbienne
... aussi dénicha mon clitoris puis l’agaça d’un ongle subtil. Je feulai comme une tigresse en chaleur. On chercha toutes les deux une délivrance rapide. Et si on nous surprenait… Je m’en foutais. Il était trop tard pour interrompre le curieux processus. Ma jouissance explosa, entraînant son orgasme. Nos plaisirs se confondirent dans un « Han ! » sonore à deux voix. Chloé collée à moi me plaqua contre la cloison pour nous empêcher de tomber. Nos délivrances à la fois longues et brutales s’évanouirent dans un baiser profond. Mon amante avait rejoint ses copines tandis que les jumelles quittaient l’estrade sous les applaudissements. La présence de Karen en compagnie de Gaëlle à la réception me tira d’une heureuse béatitude. – Tu viens prendre un verre avec moi ? – Seulement cinq minutes, acquiesça-t-elle en m’attirant au comptoir. Aurélie ! Tu nous sers s’il te plait. L’employée à la frimousse candide sous une tignasse châtain retenue par une queue de cheval s’empressa de me servir un cocktail et un jus de fruit à sa patronne à court de temps. De nouvelles clientes envahissaient le hall de l’hôtel au rythme de la navette. – Je connais ce regard, roucoula mon amie rieuse. C’était bon ? La question m’arracha à la contemplation de la jolie Aurélie. Inutile de chercher à me défiler, c’eut été trop bête. L’orgasme avait remis de l’ordre dans mes idées, comme un médicament destiné à soulager la morosité. Le sourire complice de la serveuse découvrit des canines pointues un peu avancées ...
... de la mâchoire supérieure, cette singularité lui allait à merveille. La suspectant d’avoir compris la teneur de l’échange, je décidai de la provoquer. – Délicieux. – Super ! Va manger, le buffet est ouvert. Tous les buffets, se pressa-t-elle d’ajouter en sous-entendu après une œillade destinée à Juliette, cela dépend de ton appétit, mais ne débauche pas le personnel. – Bonsoir, m’interpella un accent chantant alors que mon attention naviguait parmi des groupes joyeux, je peux m’asseoir ? – Oui, bien sûr. La quadragénaire aux formes pleines moulées dans un tee-shirt blanc, rassurée par mon sourire, déposa avec soin son plateau face au mien. – Valérie, se présenta l’inconnue en me tendant la main. Le visage rond respirait la santé sous une sage coiffure noire tombant sur les épaules, les grands yeux sombres traduisaient la franchise. Je pris les doigts sans hésiter. – Carla, enchantée. Formule de politesse ? Pas seulement, j’avais envie de rencontrer ces femmes réunies par le besoin de se retrouver entre elles, de les entendre parler, vivre, respirer. – Une fête magnifique, même si je m’attendais à quelque chose de plus… – Déçue ? demanda Valérie d’un ton neutre sans parti pris. – Non, ravie au contraire. Mais ce n’est pas très débridé pour un rassemblement aussi grand. Je pensais trouver davantage de folie. – Attends de voir demain les effets de la fatigue et de l’alcool. Si tu cherches de la lesbienne hors de contrôle, tu seras servie. Une courte plage de silence nous permit ...