Festival lesbien (1)
Datte: 14/07/2017,
Catégories:
Lesbienne
... d’en finir avec les crudités. Une association d’idées m’amusa. – Tu parles comme un médecin. – Parce que c’est le cas, pouffa mon interlocutrice sans se vexer de la remarque, je suis psychanalyste sexothérapeute. Une bande s’installa à la table prévue pour douze convives. Entre 30 et 50 ans, leur attitude laissait penser à des amies de longue date réunies pour un séminaire. La plus proche de moi remplit nos gobelets de rosé frais, nous gratifia d’un sourire dénué de sous-entendus puis tourna la tête vers ses copines. – Beaucoup viennent pour se retrouver entre elles, reprit Valérie après avoir dégluti un peu de poulet froid, certaines ne pensent qu’à passer un week-end de folie à boire et à danser, d’autres sont dans une recherche plus physique, tu vois ce que je veux dire. L’allusion donnait à réfléchir. Peut-être était-ce là un appel du pied de l’inconnue. Mon corps à ma grande surprise réagissait déjà en ce sens, mon cerveau suivit. – Qu’est-ce qui t’amène, toi ? Ne me dis pas le travail. Loin d’une gaffe, ma répartie était destinée à gommer un peu de l’austérité sur le visage avenant délicieusement hâlé. – Non, mais l’observation des comportements m’apportera certainement beaucoup en temps voulu. Le départ de Valérie sitôt son repas achevé m’avait sonnée. J’avais tenté en vain de lui faire comprendre mon désir. Elle gribouilla son numéro de téléphone sur mon bras avant de s’évaporer dans la foule. Une autre profita aussitôt de la place laissée libre. – La présence ...
... d’une aussi jolie fille seule dans un endroit pareil fait ressembler la vie à un rêve. Tu attends quelqu’un peut-être. – Non. Je laissai Françoise me draguer sans savoir si ses avances trouveraient un écho. Ses cheveux châtains mi-longs habilement décoiffés censés la rajeunir, les traits du visage trahissaient une soixantaine non dénuée de charme. Une robe bustier crème mettait en valeur la gorge voluptueuse qu’elle balançait sous mon nez à la moindre occasion. Minuit, la soirée agréable à observer ce microcosme dont il me fallait apprendre les codes se prolongeait. Les convives s’étaient succédées à la table, beaucoup maintenant s’éclataient sur les airs entraînants d’un orchestre pop dont le nom m’échappait. Les groupes, à l’image du personnel, étaient composés exclusivement de femmes. – Il y a trop de bruit, se plaignit Françoise, tu viens ? On m’avait déjà fait le coup dans l’après-midi, je la suivis néanmoins, prise d’une appétence particulière, séduite à l’idée de connaître une nouvelle extase. On s’installa sur le premier des deux grands lits, ses colocataires pouvaient arriver à l’improviste mais un léger abus de cocktails dédramatisait la situation. Mon désir était devenu un besoin, une irruption impromptue n’aurait eu aucune incidence. Françoise lissa ma joue, son regard s’infiltra par le col rond de mon tee-shirt tombant en haut de mes cuisses sous lequel un slip de bain dissimulait mon intimité. – C’est mignon tout plein, roucoula-t-elle en m’embrassant dans le cou. ...