Solitaire
Datte: 27/03/2018,
Catégories:
f,
ff,
Masturbation
délire,
poésie,
... ta beauté n’édulcore. Ces poils pubiens me hantent et trottent en mon esprit ; Telle une veuve noire aux piqûres mortelles, Qui pour sa mâle proie n’éprouve que mépris, Je brûle de frayer entre tes jarretelles. Oui, je veux te voir comme Ève au tout premier jour, Devant mes yeux ravis dans le simple appareil Avant qu’entre mes bras débute ton séjour : Voir ton corps dénudé, à nul autre pareil. Tu seras l’Aphrodite émergeant du flot pur, Déesse en majesté assurée de ses grâces, La tête souveraine encore dans l’azur, Les pieds foulant un monde où s’imprime leur trace. Je serai ta vestale, fidèle au feu sacré, Serai dévotement attachée à ton culte Pour un temps de trente ans en ton nom consacré Car pour ta vénusté mon cœur sans cesse exulte. S’il te plaît de me voir cruellement souffrir En dédaignant mon vœu de m’offrir comme esclave, Laisse-moi cependant, je t’en supplie, t’offrir Le lèchement des pieds, que ma langue les lave. Si ce n’est suffisant à ton plaisir sadique, Je me ferai soumise à tes désirs obscènes ; Que mon humiliation soit totale et publique ! J’aimerai jusqu’au bras qui le fouet m’assène. Mais la belle ingénue détourne ses yeux durs Car ses charmes ne sont pas du tout accessibles. Ils demeurent cachés, inaccessibles, obscurs, Tuant le rêve doux d’un amour impossible. « Sans doute les messieurs bien virils elle préfère, Ceux qui pissent debout devant les urinoirs. Mes atouts féminins peut-être l’indiffèrent Car certes, je n’ai rien des belles de Renoir. Que ...
... font-ils mieux que moi pour qu’ils sachent lui plaire En leur faisant l’honneur de leur ouvrir ses bras ? Sucent-ils mieux que moi son pré triangulaire, Ou bien l’obligent-ils à garder ce lieu ras ? Si elle veut, je serai sa compagne androgyne Vautrée dans son fauteuil pour regarder le foot, Saurai des blagues bêtes, salaces et misogynes, Et devant des pornos caresserai ma zoute. Je ferai devant elle toute nue la vaisselle Ou juste en tablier afin de l’exciter, Lécherai son anus pour nettoyer ses selles : Tout cela pour enfin son amour susciter. Si ce n’est suffisant, je me ferai greffer, Récupérées d’un mort, des couilles rechapées ; Peut-être que cela lui fera de l’effet, Me voyant maculer de sperme un canapé ? Je satisferai tous ses bizarres désirs, Boirai jusqu’à la lie sa coupe menstruelle. Masculin ? Féminin ? À elle de choisir : Je me joindrai à des orgies bisexuelles. » Lors, pour se consoler, la triste solitaire S’adonne aux voluptés que l’on peut s’offrir seule. Sans répit elle se touche, des heures elle réitère ; Pendant la jouissance, elle gémit et elle feule. Elle se saisit de son puissant vibromasseur Afin que de produire une stimulation Qui saura relancer son élan jouisseur Avec d’énergiques et amples trémulations. Elle aurait tant voulu que celle qu’elle désire L’observe lorsqu’ainsi, seule, elle se fait du bien. Elle voudrait être vue pendant qu’elle transpire Afin de susciter des appétits lesbiens. Elle susurre tout bas : me veux-tu, douce oiselle ? N’es-tu ...