Monstrueuse - Accélération
Datte: 29/03/2018,
Catégories:
fh,
poilu(e)s,
laid(e)s,
douche,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
init,
... donnait un air plutôt austère, le style qui sourit quand on la pince. — Vous… vous… vous êtes ensemble depuis longtemps ? Annick éclata de rire. Les brailleurs de la table d’à côté commençaient déjà à nous mater. Survint alors un garçon de café qui nous manda pour nos consommations, ce qui fut un justificatif supplémentaire pour que les autres se retournent un peu plus de notre côté. Une fille s’est mise à glousser, une autre a enchaîné, Mathilde s’est mise à rougir. Ils se foutaient ouvertement de notre gueule, c’est évident. Annick le savait et je le savais, mais Mathilde était la seule à en être véritablement affectée. — Nous nous aimons depuis toujours mais nous nous connaissons depuis peu, répondit Annick de la façon la plus espiègle qui soit. Il est pas chou mon copain ? Mathilde secoua la tête. Apparemment j’étais chou, bien obligé ! — Ben toi, t’es pas croyable (Apparemment l’inflexible Mathilde avait du mal à s’en remettre et cherchait désespérément quelque chose à dire de censé)— Oh, non, elle n’est pas croyable, elle est adorable, ai-je cru bon d’ajouter. (Ce faisant, je me penchais vers Annick pour l’embrasser à nouveau. Il n’y avait aucune raison qu’il n’en soit pas ainsi, dans cette turne, tout le monde bécotait à tout va.)— Maty, faut pas non plus que ça te traumatise, c’est vraiment pas grave si j’ai un petit copain et ça ne change rien du tout entre nous.— C’est que… c’est qu’en fait je ne m’y attendais pas, il faut le temps que j’assimile. Mais le dernier ...
... baiser avait réduit considérablement le niveau sonore qui sévissait jusque là dans le troquet. Du coup, nos voisins les plus proches avaient parfaitement capté le contenu de notre conversation et le serveur, qui venait de faire tomber une tasse, inséra une ponctuation particulièrement visible dans ce mélo, avant que nous récupérions à nouveau en exclusivité l’attention des tables environnantes. Notre popularité se faisait exponentielle et je m’attendais d’un instant à l’autre à voir surgir quelqu’un pour demander un autographe. Mathilde était livide, en train de se décomposer sur place. Je crois que c’est surtout pour cette raison qu’Annick est intervenue. Elle a tapé deux trois fois très fort avec le cendrier sur la table, histoire de réclamer le silence, puis elle s’est gentiment levée et a pris la parole dans un silence monacal : — Pour ceux qui n’ont pas encore compris, je le dis très clairement et bien j’ai un petit ami. (Me désignant) Le voici, il s’appelle Pascal ! Et pour ceux que ça dérange, no problemo, ils peuvent venir me demander des comptes à tout moment. Idem pour ceux qui aimeraient avoir des précisions supplémentaires. Pour les autres, vous pouvez vaquer à vos occupations habituelles. Quelqu’un a applaudi tout au fond de la salle, suivi d’un autre, puis d’un autre. Ensuite Annick s’est rassise et tout le monde s’est finalement remis à brailler dans tous les sens, rétablissant le brouhaha qui faisait partie du cadre initial. — Et qu’est ce que tu en penses toi ...