Monstrueuse - Accélération
Datte: 29/03/2018,
Catégories:
fh,
poilu(e)s,
laid(e)s,
douche,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
init,
... c’était plus de l’incompréhension qu’une réelle hostilité. — Bon cocotte, je crois que, nous, on va y aller. Je te phone ce soir pour le cours de compta… Et puis bon courage pour ce que tu sais, je suis vraiment de tout cœur avec toi. Nous avons traversé la salle clairsemée de nos fans qui levaient les yeux sur notre passage. Un p’tit bisou à la copine puis direction l’arrêt de bus, bras dessus, bras dessous. Dans le bus, à nouveau seuls, les hostilités avaient repris, très intenses. Une succession de baisers uniques, d’une intensité féroce, sans compter les mains baladeuses qui passaient ça et là sous les vêtements : Nous étions intensément troublés, c’est le moins qu’on puisse dire, tellement troublés que j’ai pensé un instant que nous nous étions même trompés de ligne de bus, sauf que… — On est où ? On va où ?— Hihi, moi je sais où on est et je sais où on va, j’entraîne mon amant dans mon petit endroit secret.— Où nous serons seuls tous les deux ?— Evidemment, depuis le temps que j’en rêve ! Ainsi c’était donc cela, le grand jour, la grande rencontre. — Tu as peur ?— Je ne sais pas, pas spécialement.— Moi, je suis un peu effrayée, je ne sais pas comment ça va se passer, tu comprends ? Je sens que j’ai le trac. Tout à l’heure je faisais la maline mais maintenant j’ai une boule sous la gorge.— Ne t’inquiètes pas, c’est cool, je suis avec toi.— C’est bien ça qui m’inquiète.— Nous ne sommes pas non plus… obligés— À quoi ça servirait de repousser à plus tard ? Effectivement. ...
... Mais pour dire vrai, moi non plus je n’étais pas aussi sûr de moi que je voulais bien le montrer. — C’est ici.— C’est chez qui ?— Chez ma grand-mère mais ne t’inquiète pas, pour le moment elle est en maison de convalescence, elle s’est cassé la clavicule… Et puis en plus, mon petit monsieur, dans cette maison là, j’ai mes appartements « privés »… enfin une petite chambre rien qu’à moi. Mais j’en fais ce que je veux, j’invite qui je veux et j’y viens quand je veux. Elle me fit entrer dans une petite pièce qui jouxtait la maison mais qui avait une entrée indépendante. — Tu vois j’ai même mes propres clefs. C’est pas très grand mais c’est vraiment MON chez moi. Ma chambre chez mes parents c’est juste une façade, une simple couverture, ma vraie vie c’est ici.— Et tu viens souvent ici ?— De temps en temps, surtout quand j’ai le blues ou quand ça va vraiment mal… Fais un vœux, tu es le premier « étranger », mis à part ma grand-mère, à rentrer dans MA pièce. L’endroit était sommaire mais gentiment décoré. Le grand lit prenait tout le centre de la pièce et puis dans un petit coin une table, une chaise et quelques étagères. Beaucoup d’étagères en fait, il y en avait sur tous les murs, sur lesquelles s’entassaient bibelots, bouquins et diverses babioles. Une fois toutes les lumières allumées, éminemment indirectes, l’endroit était plutôt sympa, chaud et accueillant même si l’abord était spartiate avec cette toute petite fenêtre ridicule qui donnait sur l’extérieur. — Voilà… installe-toi… ...