1. La saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°732)


    Datte: 29/03/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... glace, comme si quelqu’un d’invisible était en train d’écrire sur la vitre mais sans crayon apparent. Cette écriture coulante est de couleur rouge comme le sang, elle se forme littéralement sous les yeux du Noble, laissant quelques bavures sanguines sous chaque mot. Une écriture que le Châtelain reconnait d’emblée, c’est celle sans conteste de la comtesse, exactement la même écriture que dans son journal intime. Voici les trois mots que le fantôme de la comtesse est en train d’écrire sur la glace : - Grenier… malle … colliers … Alors que le Marquis est une nouvelle fois surpris (mais pas du tout apeuré, vu le comportement des deux fantômes) de ce nouvel évènement paranormal, les mots s’effacent subitement laissant une glace parfaitement nette et propre… Le Noble sort de sa salle de bain, en se répétant plusieurs fois ces trois mots venus d’outre-tombe en se disant qu’il se doit d’agir par méthode pour comprendre le sens du message que la comtesse a voulu lui faire passer. D’abord le premier mot ‘’grenier’’ ça doit très certainement être un des nombreux greniers du Château, mais lequel ? Il ne lui faut pas deux secondes pour trouver la réponse, ce qui l’amène au deuxième mot ‘’malle’’ car il sait que le rangement parfait des combles du Château est une règle ancestrale, chez les Evans. Et donc il se rappelle qu’il y a des malles remisées uniquement dans le grand grenier celui qui se situe au-dessus du deuxième étage, au-dessus de la Grande Bibliothèque. Quant au troisième ...
    ... mot ‘’colliers’’, le Châtelain suppose qu’il devrait trouver des colliers dans une des malles ? Enfin, c’est ce qui lui parait logique !... Fort de ces évidentes déductions, il sort d’un bon de son bureau, traverse rapidement quelques couloirs, croise dans ceux-ci quelques esclaves qui s’empressent de s’agenouiller à son passage, trouve une petite porte discrète en bout d’un couloir, porte qu’il ouvre pour emprunter un escalier étroit aux marches en bois. Il le grimpe sur deux étages pour ensuite monter au dernier où se situe le fameux grenier des malles. Quand il y accède par une vieille porte également en bois, le grincement de ses gonds lui rappelle tant de souvenirs d’enfant quand il jouait à la cache-cache en ce lieu. Il se trouve ainsi sous les voliges soutenant les longues plaques-tuiles d’ardoise noire et face à lui d’énormes poutres de chênes plusieurs fois centenaires, faisant partie de la charpente originelle vieille de plusieurs siècles, le Noble ne peut s’empêcher de se rappeler le pharaonique et très solide travail des charpentiers de l’époque à la construction du Château en 1625. Une vingtaine de malles sont effectivement entreposées sous ses yeux, étalées les unes à côté des autres à même le plancher, très bien rangées en lignes et elles sont toutes parfaitement étiquetées. -Voyons, se dit-il, procédons par logique ! Si ma mémoire est bonne, ces malles sont classées par période, et donc logiquement, je dois chercher celle des années de la Grande Guerre ! Après ...