Le cas du docteur Lambert
Datte: 30/03/2018,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
amour,
Masturbation
... ou je la rejoins. C’est dit, je la rejoins ! Bon, jusque-là, elle ne s’est pas aperçue de ma présence, alors je pousse la porte et j’y vais au culot : — Vous m’avez appelée, Docteur ? Quelques secondes pendant lesquelles il ne se passe rien, le temps qu’elle réalise ; elle me regarde, prend soudain conscience de sa situation, et d’un geste brusque ramène sa blouse devant elle. — Mais qu’est-ce que vous faites ici ? Sortez ! Sortir ? Oh non ! Et avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, je colle ma bouche sur ses lèvres. — Excusez-moi, Docteur, mais je ne peux pas résister… Mais elle ne m’entend pas ; ivre de rage, elle me repousse avec une force que je ne soupçonnais pas. — Mais qu’est-ce qui vous prend ? Vous êtes folle ! Sortez ! Sortez immédiatement ou je hurle ! Euh, là je crois que je ferais mieux de ne pas insister ; penaude, je sors à reculons et je redescends. La petite garce ! C’est quoi, la scène qu’elle est en train de me jouer, là ? Je ne me suis pourtant pas trompée ! Je l’ai bien entendu soupirer mon prénom dans son délire ! J’en suis sûre ! Et je me rends compte alors que je me suis mise dans une drôle de situation parce que là, notre relation va carrément tourner à l’aigre, pour ne pas dire au vinaigre ! Sans compter qu’il va falloir que je m’excuse, maintenant, après ce bide monumental ! Bon, les excuses, d’accord ; elle les accepte ou pas, on verra bien. Mais je ne suis pas du genre à lâcher prise aussi facilement, et elle ne va pas se moquer de moi comme ...
... ça longtemps, la véto ! Alors je vais lui griffonner un petit mot que je glisserai dans une enveloppe parmi son courrier et là, d’une manière ou d’une autre, elle sera obligée de réagir. J’écris : D’accord, elle ne va sûrement pas apprécier, mais je m’en fiche. Un peu plus tard, avec le courrier, je la retrouve à son bureau ; elle ne daigne même pas lever les yeux sur moi. — J’espère que vous voudrez bien me pardonner, Docteur, un moment d’égarement… Elle m’interrompt d’un geste de la main, toujours sans m’accorder un regard. — Posez ça là et allez-vous-en ! Je fermerai le cabinet moi-même.— Mais je…— Disparaissez ! Et cessez de vous prendre pour le nombril du monde ! Rideau ! Terminé ! Si j’ai pu croire un instant à une happy-end, eh bien je me suis trompée, et lourdement ! Faut dire que je m’y suis mal prise, aussi ! Reste bien sûr mon petit mot ; mais franchement, je ne me fais aucune illusion, et auquel cas les jours qui viennent s’annoncent particulièrement difficiles ! Je ne me sens pas très bien, d’un coup ! Et avec le moral au plus bas, dans les chaussettes ! Il faut absolument que je me change les idées. Je vais appeler Romain, un bon copain, de ceux d’avant ; et peut-être que si je m’y prends bien, il aura envie de me consacrer sa soirée. Naturellement, c’est son répondeur ; je raccroche : nulle envie de discuter avec une boîte vocale. Un autre ? Va pour Florent ! Idem ! Bon, ça va, j’ai compris ! Inutile d’insister : quand ça va mal, ça va mal ; je crois que je suis ...