1. Le cas du docteur Lambert


    Datte: 30/03/2018, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, Masturbation

    ... va à ravir. Il me plaît beaucoup, même si moi je n’en porte pas ; je préfère dormir nue. Vous ne dormez jamais nue, vous ? Pas mal, pour une entrée en matière ! Et c’est stupide, mais de l’entendre me parler ainsi, j’en suis troublée au point de bafouiller ! — Cela m’arrive quelquefois, mais rarement seule…— Oui, évidemment, c’est mieux… Ambiance un peu gênée ; on aurait pu se jeter dans les bras l’une de l’autre comme tout à l’heure, mais non : l’instant de folie passé, la réserve reste de mise. Je l’invite à retirer son blouson et à s’asseoir sur le canapé ; on se met de biais, pour être face à face. Je la sens hésitante ; elle passe la main dans ses cheveux pour les remettre en place, soupire, et puis finalement se décide à parler. — Vous devez me prendre pour une folle, n’est-ce pas ? Ou à tout le moins pour la dernière des perverses… À travers son regard, j’essaie de la deviner ; mais non, elle reste impénétrable. Décidément, elle me plaît de plus en plus, cette fille… — Moi, je dirais plutôt passionnée, ou amoureuse, ou les deux… Vous êtes amoureuse ? À nouveau la main dans les cheveux, elle sourit : — Croyez-vous sincèrement que je serais ici si je ne l’étais pas ? J’apprécie ! Eh bien voilà ! J’avais beau m’y m’attendre, j’en suis troublée au point de ne pas savoir quoi répondre. Je lui souris, un peu gauchement. — Et depuis quand, si je ne suis pas indiscrète ?— Depuis le jour où je vous ai vue pour la première fois, il y a trois semaines environ. J’étais avec ...
    ... votre patron ; vous, vous ne m’avez pas remarquée, mais pour moi ça a été le coup de foudre. Mais oui, bien sûr ! Cela me revient maintenant ! Je me suis demandé qui était cette fille, mais j’étais vraiment débordée ce jour-là… — En tout cas, vous avez une façon d’être amoureuse assez particulière, quand même… Vous savez que j’en étais presque arrivée à vous haïr ? Là, elle rit franchement. — C’était le but recherché ! Parce que je ne peux pas, et ne veux pas mélanger travail et sentiments ; donc j’essaie de me forger une carapace… et aussi parce que je suis incapable de maîtriser certaines de mes pulsions ; je suis quelqu’un de compulsif, en fait, et c’est une véritable maladie ! Mais cela, je crois que vous vous en êtes aperçue, non ? M’est d’avis qu’elle prend l’eau, sa carapace ; l’ambiance se détend ; tiens, elle s’est légèrement rapprochée. — Mais avec vous, cela n’a pas fonctionné : j’ai craqué ! Vous savez que c’est la première fois que je tombe sous le charme d’une fille ? Cela vous est déjà arrivé, à vous ? J’hésite à me livrer entièrement. — De tomber sous le charme d’une fille ? Pas vraiment. Mais en tout cas, une chose est sûre : vous me troublez, Anne-Sophie, comme encore jamais personne ne m’a troublée… Au fait, vous permettez que je vous appelle Anne-Sophie ? Elle rit en se rapprochant encore un peu. — Évidemment ! Et on pourrait même se tutoyer, non ? Ça, je n’ai rien contre, au contraire ! Et je me rends compte alors que nous ne sommes plus qu’à quelques ...