Le cas du docteur Lambert
Datte: 30/03/2018,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
amour,
Masturbation
... bureau, envoyant tout ce qui s’y trouve par terre. Je suis obligée de la prendre par les poignets pour l’empêcher d’aller plus loin. — Non, je vous en prie, pas ici… Elle a la sagesse de ne pas insister ; simplement, elle me sourit et soupire. — Vous me plaisez, Rebecca, vous me plaisez beaucoup… Ça, je crois bien que je l’avais deviné, mais je ne lui réponds rien ; je me redresse et commence à ramasser les objets épars sur le sol. — Laissez, je vais m’en occuper ; vous pouvez partir, Rebecca, je fermerai le cabinet. Je ne sais trop quelle attitude adopter pour la quitter ; alors je ramasse ma « littérature » et je la lui agite devant les yeux, comme elle le fit naguère : — Ça tient toujours, vous savez. .. Et je la laisse, perdue dans ses pensées, sans rien ajouter d’autre. ****** Elle va venir, j’en suis presque sûre. Si je lui plais, comme elle le dit, et qu’elle a réellement envie d’aller plus loin, elle viendra ; surtout que cet après-midi, je ne l’ai pas découragée ; j’ai même plutôt fait le contraire. Mais j’aimerais bien savoir à quoi elle joue, quand même, parce que son comportement est véritablement des plus incompréhensibles ! Indifférence totale le matin, pour ne pas dire haine, passion déchaînée en fin de journée ! C’est vraiment un cas, cette fille ! Alors, j’attends ; je me suis mise en pyjama et installée devant la télé, mais je suis incapable de m’intéresser à autre chose qu’à la pendule et à ses aiguilles qui tournent ; vite, trop vite à mon goût ! Elle va ...
... venir, j’en suis sûre, mais quand ? Non mais, je ne serais pas en train de tomber amoureuse, moi ? Allez, je me fixe une heure limite ; je me dis que si à neuf heures, elle n’est pas là, c’est qu’elle ne viendra plus et j’irai me coucher. Neuf heures déjà ! Bon, allez, disons neuf heures et demie, dernière limite… Ça y est ! La sonnette de l’entrée ! Et mon cœur fait un bond dans ma poitrine ! C’est elle ! J’en suis sûre ! La preuve : même sa façon de sonner a quelque chose de désagréable. Je me retiens de courir pour aller ouvrir et je me rends alors compte que je suis en pyjama. Bof, après tout, tant pis ! C’est bien elle, même si l’espace d’un instant j’ai pu en douter ; c’est qu’elle a troqué sa blouse blanche contre une tenue de motard, blouson de cuir noir et pantalon assorti ; sous son bras, elle tient un casque blanc à flammes rouges. On se regarde, sans trop savoir quoi dire, avec l’une et l’autre le même sourire un peu niais. Finalement, c’est elle qui se décide à rompre le silence. — J’avais peur que vous soyez couchée ; j’ai eu du mal à trouver, vous savez, je ne connais pas le quartier… Je peux entrer ?— Oui oui, bien sûr, entrez ; et excusez ma tenue, mais j’aime bien être à mon aise, le soir… Elle pose son casque sur mon chiffonnier et fait glisser la fermeture Éclair de son blouson, découvrant un tee-shirt rouge sur lequel il est écrit en gros caractères blancs « Je suis nyctalope ». — Ne vous excusez pas, vous êtes chez vous ; et puis cet ensemble de nuit vous ...