1. Rouge soi


    Datte: 15/07/2017, Catégories: fh, couple, amour, fdomine, hdomine, dispute, jeu, sm, fouetfesse, init, confession, initfh,

    ... semblons avoir des lectures communes, j’avais reconnu sous un traité de mathématiques en rapport avec son travail, un titre d’Ogawa et un recueil de poème de Pessoa. Prometteur ! Je me sens bien chez lui, cela conforte mon sentiment premier à son égard. Je me suis certes emballée un peu vite pour lui, mais il me semble que pour une fois le cœur et la raison ont réussi à trouver un chouette terrain d’entente. Cette rencontre avec Édouard signe pour moi la fin d’une longue époque épique de célibat. Cinq ans sans relation fixe, à papillonner avec légèreté d’un pistil à l’autre. oooOooo Célibataire engagée plus par nécessité qu’envie, j’avais vécu cette période comme une sorte de deuxième adolescence, mais avec les pleins pouvoirs supposés dévolus à l’adulte. Nombreuses sorties, nombreuses amitiés, nombreux amants. J’avais parfaitement conscience que cette vie de paillettes était superficielle et radicalement éphémère, mais elle était ma carapace, mon casque à pointes. Mes excès me permettaient d’oublier la fin douloureuse d’une décennie de fiançailles avec l’ex supposé « homme de ma vie ». Les coups de boutoir répétés de mes amants me permettaient de réparer l’orgueil blessé, d’oublier l’amour trompé. Soigner le mal par le mal, un grand principe d’homéopathie, non? J’avais donc plongé dans l’automédication avec des doses régulières de Coïtum Extasis 5CH. Rien de très original dans le fond. Une fois traversé le miroir, je me retrouvais maîtresse, de la situation ! Devenue ...
    ... l’amante, je n’avais plus rien à perdre et tout à voler. Ce rôle exutoire de pirate de la nuit avait été taillé à la mesure de mes peines, il m’habillait comme une deuxième peau. Je me délectais à déployer mes pièges prompts à égarer l’honnête homme, et à le détourner de la couche conjugale le temps de ME satisfaire. C’était tellement facile. Amante exigeante, la moindre tentative de tendresse inutile ou de faiblesse érectile était sanctionnée par un arrêt pur et simple des activités adultères. Pas de pitié pour les éjaculateurs précoces, les érections timides, et les chatouilleux du gland. Le seul point difficile était d’être parfois témoin des mensonges nécessaires que certains de mes amants bavaient à leur femme pour pouvoir me sauter. Cela me retournait littéralement les sangs. Je haïssais ces femmes si naïves, moi la première, et jurais qu’on ne m’y prendrait plus. Plus jamais ! Tu parles… Dans ces moments, la rage s’emparait si bien de moi qu’il pouvait m’arriver de gifler, griffer et même mordre les testicules, le gland tumescent du menteur en le traitant de porc et d’usurpateur. Les paroles humiliantes que je déversais alors sur la chose humaine à mes pieds me galvaudaient et me faisaient sentir puissante et misérable à la fois. À ma grande surprise, aucun de ceux que j’avais maltraités ainsi n’avait opposé de résistance. Pire, certains en redemandaient ! Si bien que je m’enhardissais parfois à piétiner sans ménagement leur sexe, jusqu’à exprimer ce jus blanc comme neige ...
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