Le joli mois de mai. 9ème partie (fin de notre soirée libertine)...
Datte: 02/04/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
... j’aime et l’embrasse ou je peux, mais bien vite je suis rattrapé par la patrouille. - « Ne bouge pas sinon on te laisse là comme un con ! » grogne Julie. Forcément j’obtempère. Et leur sarabande reprend. Je les entends, complices, comploter à tour de rôle autour de mon sexe. Une langue, puis deux le parcourent millimètre par millimètre. Des bruissements d’étoffes qui glissent, des mouvements sur le lit, des baisers aussi mais pas pour moi. Je suis à Lesbos et me revient Baudelaire à l’esprit : « Car Lesbos entre tous m'a choisi sur la terre pour chanter le secret de ses vierges en fleurs... » Qui, entre ces caresses auxquelles je succombe, embrasse qui ? Pris maintenant alternativement par chacune d’entre elles qui se referme sur moi et descend en m’aspirant, j’ai toutes les peines du monde à résister au supplice. Ces bouches chaudes, accueillantes, expertes, ces langues qui virevoltent et s’entrecroisent, ces lèvres humides et gourmandes, m’emmènent au bord de l’orgasme. Lentement avec un sadisme consommé trois merveilleuses amantes, jouent avec moi et rient de leur bon tour. Pourtant je sens que je vais jouir, le plaisir monte en moi comme une vague venue de loin. Je ne sais quelle bouche va recueillir mon sperme, mais j’ai la vision fugitive d’une lance à incendie. Une de ces lances à grande puissance utilisée à bord des bateaux : mille litres à la minute. Dans un long cri, je me redresse et saisis le visage de cette femme qui me pompe jusqu’à la dernière goutte. Elle a ...
... du mal à respirer et voudrait reculer mais je la plaque sur moi autant pour savourer cet instant que pour résister aux sensations extrêmes que je ressens, à la limite de la douleur. Elle s’échappe pourtant quand je retombe en arrière, vidé. Je perçois sa respiration et j’entends les cris de joie de deux autres « gamines » excitées à côté de moi. Deux mains me délivrent de mes liens. Je retrouve ma femme, coiffée, remaquillée. Louise et Julie sont elles aussi pomponnées et fraîches. Elles sentent bon, leurs cheveux encore mouillés et la chaleur humide qui règne dans la chambre m’indiquent que la salle de bains a servi. J’ai dormi sans rêve, emporté dans les bras de Morphée. Qu’y a-t-il dans le regard de ma femme que je ne connaissais pas avant ? - « Je crois qu’il ne reste plus grand monde en bas » me dit-elle. - « Quelle heure est-il ? » rajouté-je. - « Tard ou tôt c’est selon ! » commente Julie. - « Allez ! On redescend » dit-elle à sa sœur, « laissons ces deux-là tranquilles ». Et elles disparaissent dans le frôlement des kimonos de soie qui les enveloppent. La porte se referme. Christelle me propose de prendre une douche avant de retrouver les derniers survivants de cette nuit torride. Nous rejoignons enfin les quelques personnes en couples ou seules qui prennent un petit déjeuner sur la terrasse. Les plus courageux sont déjà dans la piscine. Le buffet nous offre de quoi nous restaurer : fruits frais, laitages, viennoiserie, œufs, bacon... Un café pour moi et un thé pour ...