1. un chien qui s'ignore 8


    Datte: 06/04/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Mature,

    ... serais tombé si je n’étais pas fixé au plafond. Je ne parvenais plus à reprendre mon souffle devant la douleur, mon cœur tapait dans mes poumons, des larmes inondaient mes yeux, mes dents entaillaient le mors jusqu’à me faire mal dans les mâchoires. Puis encore un sifflement et la douleur vive, atroce, répugnante le long de la colonne, enfin ce qu’il devait en rester. J’hurlais de tout mon être, crier au monde la douleur, sortir de moi ce feu destructeur. Mes jambes tremblaient. Je respirais comme après un sprint. Quelques secondes de répits.Et puis un cri d’effort étouffé comme un tennis man qui sert un service décisif, le sifflement caractéristique d’un fouet qui se lance vers sa proie en ondulant. Cette fois je ne criais pas si fort, le souffle coupé. Je sentis mes jambes me lâcher, des larmes ruisselaient sur mon corps, le mord coincé dans mes dents, dégoulinait de bave. Je sentis la tension du câble se relâcher, mes talons reposaient désormais au sol. Encore un éclat dans le dos, cette fois en transversal. Le corps scindé en deux, j’éclatais en sanglot, secoué de spasmes. Encore un coup, toujours plus violent me semblait t’il. Mon souffle tentait de se régler sur le sifflement de la corde, prémices de la douleur, mais mon corps n’était plus qu’un morceau de viande placé au grill. Je n’entendais bientôt plus venir les coups, le rythme n’était pas régulier. Le fouet ne venait désormais rajouter qu’une impulsion à une douleur irradiante.Je pleurais en silence, le mors ...
    ... incrusté dans mes dents, le corps affaissé autant que pouvait le permettre le câble, les jambes écartées pour garder un semblant d’équilibre, le regard vague sur un coin de plafond, proche de perdre conscience. Les coups pleuvaient encore. Mon corps ives de douleurs, ne réagissait plus à la morsure de la corde.Quand j’entendis une voix à mon oreille, je sus que la sentence était terminée. Les coups ne pleuvraient plus, mais la douleur elle ne diminuerait pas…‘Comment tu as trouvé la séance ? Moi ça m’a donné chaud, je vais me faire couler un bon bain. Repose-toi’Aussitôt le moteur électrique s’enclencha, le câble se détendit et je basculais en avant au ralenti, retenu par mes mains encore crispées sur celui-ci, tournoyant sur moi-même avant d’atteindre le sol. Sans force je ne réagissais pas. Un coup de bottes dans le ventre me tirait de ma semi-léthargie et je me recroquevillais dans un cri. Elle m’enjambait, et avant de refermer la porte sur elle.‘Profites de ce moment de repos, tu me nettoieras tout ça après’ Elle me jeta le fouet sur les jambes.Je sombrais dans une semi-léthargie, le dos, les épaules, les fesses brûlants de douleur. Je reprenais mon souffle. Au bout de quelques temps, je commençais à reprendre mes esprits et examinais la pièce ou je me trouvais. La porte n’avait pas de poignée intérieur, elle devait ouvrir avec la clef pour sortir. Le sol était en carrelage froid incurvé vers une grille dans le sol. C’est alors que je m’apercevais du sang qui avait coulé de ...
«1...345...8»