Anne et moi nous retrouvons seules à nouveau - Histoires de Sexe

Anne et moi nous retrouvons seules à nouveau

Je me réveillais alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, Alia dormait blottie contre moi. Anne et Marjorie étaient manifestement déjà levées. Je déposai un baiser sur sa bouche pulpeuse, elle entrouvrit les yeux et me sourit. Puis elle me rendit mon baiser. Ses lèvres charnues avaient la couleur d’une cerise, elle était vraiment à croquer. Alia se leva et m’annonça qu’elles devaient partir rapidement pour emménager dans leur nouveau logis. — Quel dommage, j’aurai bien aimé que vous restiez parmi nous encore quelques jours.— Ce n’est que partie remise, j’espère moi aussi avoir l’occasion de vous revoir toutes les deux.— Tu me donneras votre adresse ?— Le plus simple est de communiquer par mail, tu as une adresse ?— Oui, bien sûr. Et je lui notais mon adresse, notant la sienne sur un calepin.— Tu sais j’ai passé une très bonne soirée, hier, j’ai vraiment apprécié ton initiative.— Merci Alia, mais, j’ai une question, Marjorie et toi vous… Vous avez une vraie relation, mais vous avez des goûts euh, particuliers… Enfin, vous êtes toujours assez euh, comment dire… qui …— Qui domine qui ? C’est ça ta question ?— Euh… oui.— Eh bien, c’est un peu différent avec le temps, au départ j’étais sa maîtresse dans tous les sens du terme, avec le temps, nous sommes tombées amoureuses et cela a modifié profondément nos rapports et ma vision de ces jeux de soumission.— De quelle façon ?— Avant tout ça, je régnais vraiment en maîtresse sur Marjorie, elle aimait ça, je pouvais lui ...

... demander n’importe quoi elle le faisait. Je pouvais la ligoter, l’humilier, la forcer à faire des choses qu’elle n’aurait jamais faites.— À ce point ?— Oui, Marjorie, je pense avait une piètre idée d’elle-même. Je ne suis pas psy mais elle était mal dans sa peau et elle a cherché des réponses en faisant mal à son corps. Petit à petit, j’ai pris conscience de l’ascendant que j’avais sur elle, si je lui avais demandé de se jeter du haut d’un pont, elle l’aurait fait. Ça m’a fait beaucoup réfléchir et même si j’ai continué à la dominer, je me suis montrée plus tendre et plus attentive à son plaisir. Et un jour, je l’ai invitée à prendre un verre, je voulais la connaître hors de nos jeux sexuels, voir sa vie normale en quelque sorte.— Et ?— Et elle m’a plu, elle portait des vêtements simples et élégants, elle était toute timide, alors que je connaissais son corps parfaitement, que j’avais abusé d’elle sans retenue. Nous avons discuté longuement, puis je l’ai emmenée chez moi et nous avons fait l’amour. De plus en plus souvent, nous nous sommes retrouvées en tant qu’amantes.— C’est ce qui a changé ton point de vue ?— Oui, je me suis aperçue qu’il y avait quelque chose de profond entre nous et j’avais de plus en plus de mal à jouer mon rôle de maîtresse. C’est à ce moment que je suis partie.— Et maintenant, vous allez vivre ensemble, ça se termine plutôt bien pour vous !— Oui, et tu sais, si Marjorie est plutôt bi, moi je préfère nettement les femmes et je pense que nous saurons trouver ...