1. Inès, à fleur de femmes (1)


    Datte: 11/04/2018, Catégories: ff, ecriv_c,

    ... toucher la joue, elle a un petit mouvement de recul. — N’aie pas peur, je veux juste t’arranger les cheveux. En effet, Gabrielle lui remet en arrière des mèches rebelles qui ne cessent de retomber sur son joli front. Florence continue de se laisser faire lorsque, maintenant, la femme commence à passer les mains dans ses cheveux, comme cherchant à la recoiffer, ce genre de petit geste innocent et affectueux qu’une femme peut avoir pour une autre femme. Mais ensuite, la caresse à fleur de peau sur sa nuque semble bien moins innocente. Du bout des doigts, elle contourne son cou et effleure sa gorge, son menton, puis le visage, et enfin sa bouche où la caresse se fait plus précise. — Comme tu es belle… s’extasie Gabrielle. Le genre de phrase qu’une femme adore entendre. Et cette douceur, cette sensualité… Tout cela l’envoûte, l’électrise. Elle entrouvre ses lèvres lorsque Gabrielle y introduit un doigt, allant et venant dans sa bouche avec une obscénité mêlée de volupté. D’instinct, elle bouge la langue et suce le doigt avec une gourmandise qu’elle ne s’était jamais connue. Gabrielle gémit, tremble alors que Florence sursaute à son tour. Le désir qu’elle perçoit dans les fascinants yeux gris lui donne le vertige. Florence voit s’entrouvrir ses belles lèvres pulpeuses et respire le mélange d’odeurs qui monte de cette splendide femme, gel douche, shampooing et parfum épicé qui la grisent davantage. Elle ferme les yeux lorsque la bouche humide se presse contre la sienne, et se ...
    ... sent mollir lorsque la langue se joint au doigt pour parcourir l’intérieur de sa bouche avec une agilité déconcertante. Jamais aucune femme ne lui avait produit un tel effet, si vite… Florence se demande avec extase si la suite va se révéler aussi éblouissante, mais ce qui se passe ensuite ne lui donne aucune envie de réfléchir. Gabrielle vient de la jeter sur le lit, se collant aussitôt à elle. Elle reprend possession de sa bouche, ne lui laissant aucun répit, comme si elle craignait qu’elle ne retrouve ses esprits. Justement, Florence recouvre un instant sa lucidité. Elle vient de se rappeler les ordres. Aucun contact physique, aucun attouchement. Rien. Là, c’est mal parti… Elle risque sa place pour ne pas avoir respecté les directives du patron. Elle doit provoquer, allumer, mais c’est tout. Merde, elle n’est pas un robot tout de même ! Elle aussi a des pulsions, des envies, comme tout le monde. À force de jouer avec le feu, on s’y brûle… Et puis, avec une autre elle aurait pu résister, mais pas avec cette femme qui est le diable incarné, la tentation dans toute sa splendeur. De toute façon, c’est trop tard. Avec une surprenante dextérité, Gabrielle l’a déshabillée en un tour de main, et c’est nue elle aussi qu’elle se frotte maintenant contre elle en ahanant. Florence lui renvoie ses bonds, noue ses jambes autour des fesses féminines, la pressant davantage contre elle pour que leur sexe soit en contact étroit. Déjà son vagin est trempé, lubrifié comme jamais il ne l’a été, ...