1. Inès, à fleur de femmes (1)


    Datte: 11/04/2018, Catégories: ff, ecriv_c,

    ... Geignant de frustration, les bras posés sur son dos, Gabrielle est incapable de contenir les spasmes qui partent de son bas-ventre pour l’ébranler impitoyablement, au bord de l’orgasme mais ne pouvant se libérer car la caresse n’est pas assez précise. En proie au délire, elle se frotte violemment contre les doigts sur lesquels elle a tant envie de se laisser fondre. Florence a pitié d’elle et satisfait à sa demande. Ses doigts parcourent enfin la fente humide, brûlante comme de la braise, avant de se laisser aspirer par ses intimes moiteurs. Gabrielle pousse des petits cris extasiés, agitant convulsivement les reins et écartant davantage les cuisses avec une souplesse étonnante, pour mieux s’ouvrir au va-et-vient de la main active. Le ventre en feu, elle s’offre tout entière en se tordant, comme prise de folie, alors qu’elle sent un orgasme incroyable monter en elle, grossir et s’amplifier avec une densité extraordinaire. Elle se sent prête à être anéantie par une jouissance jamais atteinte, lorsque des coups violents sont frappés à la porte. — Florence, viens tout de suite ! ordonne une voix féminine. Florence se fige. Gabrielle serre les cuisses sur sa main, la retenant et la suppliant de continuer. — Je t’en prie, chérie, n’arrête pas… Les coups sur la porte se font insistants. Derrière, la voix féminine claque sèchement. — Florence, je sais que tu es là… J’entre dans deux secondes. À l’annonce de cette menace, les deux femmes se lèvent vivement. Complètement dégrisées, ...
    ... elles se rhabillent en hâte, Gabrielle enfilant vite son peignoir avant de décider, tout compte fait, de filer dans la salle de bains. Elle s’y réfugie en claquant la porte derrière elle. Brusquement, Florence se retrouve seule dans la chambre, à moitié vêtue, lorsque la porte d’entrée s’ouvre d’un coup, laissant surgir une petite blonde furieuse qui analyse la situation d’un seul coup d’œil. — Je le savais… T’es une vraie petite garce en chaleur ! siffle-t-elle. Florence lui intime le silence en désignant la salle de bains de la tête. La petite blonde comprend et sort tout de suite, suivie de près par Florence qui finit de se rajuster. La porte est à peine fermée qu’elle se fait sévèrement réprimander. — Merde, Flo, tu connais les ordres, pourtant ! Tu ne devais en aucun cas coucher avec elle… juste l’allumer et la chauffer au maximum, c’est tout… Florence a retrouvé sa dignité et, surtout, son aplomb. Elle sourit avec bravade. — Pour la chauffer, crois-moi que j’ai obéi aux ordres. Elle est chaude brûlante, la bourgeoise, un rien et elle se liquéfie sur place.— Comment ça ?— Je l’ai laissée sur sa faim alors qu’elle était au bord de l’orgasme. Je ne pouvais pas mieux faire pour l’exciter au maximum.— Ouais… Parce que je suis intervenue à temps, sinon vous alliez jusqu’au bout.— T’inquiète, je gérais très bien la situation… Dis, tu ne diras rien au patron ? Sur ce, elle colle la blonde contre le mur et l’enlace tendrement. Celle-ci veut protester, mais Florence la fait taire ...