1. Hôtel Bellevue


    Datte: 17/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes,

    ... à l’assemblée, sachant qu’il y en aurait pas ou peu, j’avais étudié toutes les pistes possibles, répondu à toutes les interrogations et doutes qui pouvaient se présenter. Le silence qui suivi ma réponse, me rassura. J’avais tout envisagé en effet. Même l’éternel casse-pied qui cherche systématiquement la question qui tue du genre ou commençant par « Oui, bien sûr, mais ». M’en fout, j’avais la réponse, elle fusa. J’avais tout prévu, je vous dis ! - C’est un excellent travail, mademoiselle Marsac, me dit le PDG. Je crois que nous allons pouvoir faire affaire. Je répondis, soulagée intérieurement, mais n’en laissant rien paraitre ouvertement : - Le contrat est rédigé, il est bien sur fidèle à nos échanges. Vous pourrez le signer dès que possible. - Je dois juste le confier à nos conseils juridiques, après cette formalité, nous pourrons signer. - Bien sûr, je comprends. Sachez que pour ma part, j’ai toute délégation de mon cabinet pour signer. Espérant gagner une journée et me voyant faire la surprise de mon retour anticipé à Maelenn, je risquais : - Pensez-vous que ça sera possible pour demain dans la journée, je dois retourner à Paris. - Non, ça va faire un peu juste, plutôt après demain en fin de matinée. Je suis désolé de vous retenir à Montpellier un jour de plus. - Ce n’est pas grave, je vais m’arranger, dis-je déçue. Le joli sourire de Maelenn, surprise de me voir plus tôt que prévu s’estompait : - On se dit, après demain 11 heures, je dois avoir un TGV pour Paris en ...
    ... début d’après-midi. - C’est parfait, nous devrions être prêts de notre côté. Je vous ferai raccompagner en voiture à la gare. Je vous félicite encore de l’excellent projet que vous nous avez présenté et je suis encore désolé de devoir vous retenir à Montpellier une journée de plus. « Et oui, ça paye de trimer des heures durant sur un dossier », me dis-je à moi-même. Il était tôt encore. J’appelais Georges mon boss, devant un cappuccino, pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il était très content, pensant que le client ferait trainer les choses encore un mois avant de signer. J’appelais aussi Maelenn, juste histoire de roucouler un peu, comme deux ados amoureuses et me décidais pour trainer un peu dans les boutiques montpelliéraines, avant de retourner à l’hôtel. Je repensais à Marie, au diner et à la soirée sympa que nous allions passer ensemble. C’était toujours mieux que de regarder des mauvais téléfilms ou des jeux idiots seule sur mon lit, même s‘il n’y avait aucun espoir que je la ramène dans ma chambre. De toute façon, ce n’était pas mon objectif, je voulais juste passer une soirée tranquille et avoir quelqu’un avec qui discuter. Je me suis acheté une petit jupe, une parure soutien-gorge et string pour Maelenn : - Ça ne va pas être votre taille, me dit la vendeuse en regardant ma poitrine. - Non, c’est pour faire un cadeau pour la Saint Valentin, lui dis-je pince sans rire. C’est dans trois semaines, pour une fois que je suis en avance ! Elle me regarda sans comprendre, puis ...
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