Hôtel Bellevue
Datte: 17/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
... ‘empourpra quand la lumière fut. Elle me dévisagea en pensant surement que toutes les lesbiennes ne conduisaient pas un camion, que certaines étaient plutôt féminines et savaient s’arranger. Les idées reçues ont la vie dure ! J’ai faillis lui demander de se dépêcher de faire l’emballage, mon camion était en double file, mais je me suis retenue. Dans la boutique d’à côté, je lorgnais sur des escarpins à très hauts talons. Bon trop hauts pour la vie courante. Tu ne les porteras jamais. Achat compulsif et inutile. Je vais peut-être les essayer tout de même. Si tu les essaye, tu vas les acheter, oublie. Les deux voix s’affrontaient dans ma tête. La petite diablotine au visage rouge avec une fourche l’emporta, la petite angelote avec sa longue robe blanche et l’auréole quitta l’arène énervée et déçue. J’achetais donc, les jolis escarpins et rentrait à l’hôtel chargée de mes paquets, ma sacoche contenant mon ordinateur et mes dossiers ainsi que mon sac à main sur l’épaule. A la réception, je consultais ma montre. 18 heures, j’ai le temps de prendre un bain, de me changer et de trainer un peu dans la chambre avant de rejoindre Marie au restaurant. Je déposais mes paquets, ma sacoche et investi la salle de bain attenante pour faire couler l’eau chaude dans la baignoire et d’y répandre une bonne dose de bain moussant. Je retournais dans ma chambre pour me déshabiller, jetant mes affaires sur le fauteuil. Chapitre 3 L’eau de mon bain était à bonne température, quoiqu’un peu chaude ...
... quand j’y entrais, mon corps s’habitua progressivement. Je commençais sérieusement à décompresser, jusqu’à me caresser la cuisse en pensant que pour me détendre complètement après cette dure journée de voyage, de réunion et de shopping, je pourrais peut être me faire un peu plaisir.L’angelote n’était pas revenue, il n’y avait que la petite diablesse qui ricanait toute seule dans mon esprit, quand ma main remonta sur mon ventre. J’en étais à me tripoter la poitrine quand j’entendis claquer la porte dans la chambre d’à côté, celle de Marie. Autant dans la chambre, on n’entendait rien à travers les murs, autant dans la salle de bain, qui devait communique avec celle de Marie, qui avait surement du laisser la porte ouverte, on entendait tout. Ça devait résonner par des colonnes d’évacuation ou d’aération, que sais-je. C’était comme si j’étais dans la salle de bain de la chambre d’à côté. Il faudra que je fasse gaffe à fermer ma porte moi. J’entendis la voix de Marie légèrement étouffée. Je ne comprenais pas ce qu’elle disait, mais je l’entendais. - Bonjour la discrétion, me dis-je. J’ai arrêté mes caresses. On verra plus tard sur le lit, la porte fermée. Je me connais, je ne suis pas toujours discrète. Si j’entends, Marie peut m’entendre aussi. Puis j’ai réalisé que soit elle parlait toute seule, soit elle était avec quelqu’un. Qui ? Je n’entendais pas l’autre voix. Peut-être était-elle au téléphone tout simplement. Par contre, j’entendis Marie d’un seul coup beaucoup plus près. Sa ...