1. Hôtel Bellevue


    Datte: 17/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes,

    ... les soucis et les joies qui les animent. C’est surement à mille lieues de leur réalité, mais peu importe. Quand j’entendis des voix dans la chambre d’à côté. La fenêtre était également ouverte : - Ecoute on n’en a suffisamment parlé, tu étais prévenu depuis le début. Je suis mariée, j’ai des enfants, il n’y a aucune chance que nous, ça ailles plus loin. Tu le savais, n’insiste pas, s’il te plaît, ne gâche pas le moment qu’on vient de passer ensemble ! Je n’entendais pas la voix de l’autre personne, trop loin surement de la fenêtre. J’allais rentrer dans ma chambre et fermer la fenêtre, pour ne toujours pas jouer les voyeuses. Marie était dans une situation peu enviable. Après, avoir des relations extra-conjugales, il faut s’attendre à gérer des situations merdiques, c’est souvent le revers de la médaille. Il n’y a pas que les parties de jambes en l’air ma cocotte !! J’allais faire demi-tour, quand j’entendis la voix de l’autre personne qui s’était rapprochée de la fenêtre surement. - Mais moi, je ne compte pas ? Je t’aime moi, je ne peux plus vivre sans toi. J’en ai assez de te voir seulement comme ça à l’hôtel, je veux que tu restes avec moi. Surprise, c’était une voix féminine. Ce n’était pas un amant, mais une amante que la petite Marie se tapait lorsqu’elle venait à Montpellier. Ah la la, elle cachait bien son jeu ! - Ecoute Sophie, une fois de plus, tu savais à quoi t’attendre de ma part. J’ai été honnête avec toi. Je t’ai dit qu’il n y avait aucune chance que toi et moi ...
    ... ça n’aille plus loin. Arrête la scène que tu me fais. J’apprécie vraiment nos moments ensemble, mais n’en fait pas trop ! Marie s’énervait manifestement, j’entendais la discussion comme si j’étais avec elles dans la chambre. Elle reprit : - Tu n’as pas le droit de me faire ton chantage. Tu n’as pas le droit de me demander de choisir entre toi et mon mari et ma famille. Si c’est ça, le choix est vite fait, c’est eux - Tu me brise le cœur, répondit la voix de l’autre fille, Sophie donc, en se mettant à pleurer à gros sanglots - Ecoute Sophie, arrête de pleurer, il ne faut pas te mettre dans des états comme ça. Et puis, je suis désolée, j’ai rendez-vous ce soir pour diner. Tu ne vas pas pouvoir rester plus longtemps. - Rendez-vous pour diner ? Avec qui ? - Avec une fille que j’ai rencontré dans le train qui m’a demandé à ce qu’on dine ensemble - Une fille ? Ah donc, tu avais tout prévu, me jeter comme une mouchoir utilisé et t’en taper une autre aussitôt !!! s’écria Sophie entre deux sanglots. Elle continua : - Tu es vraiment une garce, une vraie salope. - Bon écoute Sophie, c’est bon. Tu vas trop loin là. - Oh ne t’inquiète pas, je vais te laisser avec ta nouvelle copine, je m’en vais, pousse toi, laisse-moi passer. De mon balcon, jusque-là, je n’avais rien pu voir dans la chambre 230. Mais la fenêtre avait dû bouger. La lumière de la lampe donnait dans la vitre et me renvoyait le reflet inversé de la scène qui se déroulait à côté. Marie était de dos, debout et nue. Mon regard ...
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