Hôtel Bellevue
Datte: 17/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
... s’arrêta sur le bas de son dos, puis sur ces cuisses, en effet, très légèrement dodues. Tout à fait mignon en tout cas. Plus loin, Sophie était en porte-jarretelles et bas noirs (elle avait dû faire le grand jeu de séduction pour Marie, son amante). Elle leva la jambe pour enfiler sa jupe. Dans le reflet de la fenêtre, je ne voyais pas distinctement la scène, certes, mais je pouvais me rendre compte que Sophie était une grande femme brune, à priori plus âgée que Marie, 35 ans peut être, en tout cas moins de 40. Quand elle eut terminé de se rhabiller, elle pointa son doigt vers Marie en disant : - Crois-moi, je ne vais pas en rester là !! Elle ramassa son manteau, son sac à main et quitta la chambre. J’ai horreur qu’on se foute de ma gueule. Elle quitta la chambre en trombe, claquant la porte. Marie alla s’assoir sur son lit, prit sa tête entre ses mains et laissé éclater un sanglot. A moitié compatissante, je ne manquais pas de me rincer l’œil sur son entre-jambe que je pouvais voir, elle était assise en face de la fenêtre. Puis me disant que ça suffisait, j’ai reculé pour regagner ma chambre, fermant ma fenêtre le plus silencieusement possible. La pauvre était dans de sales draps. Après, quand on joue avec le feu, on se brule ! Bon d’accord, mais Sophie avait l’air d’être du genre hystérique aussi. Et puis t’es mal placée pour faire la morale aux autres, alors que tu es une vraie coureuse de jupon. Oui, mais Maelenn était au courant et de son coté, ce n’est pas la dernière ...
... non plus. Oui, mais la pauvre Marie n’était pas de ce genre-là. Surement la fille plutôt fidèle qui s’était embringuée dans cette histoire de cul et qui maintenant était en train de se bruler les ailes. - Bon, dans vingt minutes on doit se rejoindre au restaurant, je ne sais pas trop comment je vais réagir avec elle … Chapitre 4 - Qu’est ce qui, se passe, Marie, ça n’a pas l’air de bien aller ? Tu as à peine touché à ton assiette ! - Si, je t’assure, tout va bien. Peut-être un peu de fatigue, due au voyage. - On termine ce diner, et puis on monte se coucher, si tu veux - Oui, je crois que c’est le mieux Marie était bouleversée. Moi, j’essayais de noyer le poisson, à faire comme si je ne savais rien. L’idéal serait de raccourcir ce diner autant que de possible, C’était mieux pour elle surtout, mais aussi un peu pour moi. J’avais épuisé tous les sujets de conversation qui me venaient à l’esprit. - Je suis désolée, mais non, ça ne va pas trop bien. J’ai appris une mauvaise nouvelle avant de descendre. - Oh zut, pas ta famille j’espère, lui dis-je. Je m’aperçu en le disant que je remuais le couteau dans la plaie en parlant de sa famille. Elle devait être assez penaude comme ça, sans que j’en rajoute avec ça. - Non, non, ce n’est pas eux … Heureusement. - Ecoute, si tu n’as pas envie d’en parler, on ne va pas insister. Par contre, si tu le souhaite, saches que je suis là, prête à t’écouter, lui dis-je comme pour contrebalancer ma bourde, mais consciente que je disais une platitude. ...