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Le déménagement
Datte: 17/04/2018, Catégories: fh, cocus, Collègues / Travail hsoumis, fdomine, humilié(e), jalousie, Oral cocucont,
... passe normalement, aucune allusion à ce sujet de part et d’autre. Ce n’est qu’une fois seuls, tous les deux que, la curiosité étant trop forte, je tente un timide et presque inaudible : — J’ai trouvé Djé bizarre, aujourd’hui, tu ne l’as tout de même pas appelé ?— Ben, tu m’as donné son numéro, non ?— Tu l’as appelé ou pas ?— Oui, à midi avant d’aller au travail… Gglurrps ! J’ai bien cru m’étouffer en entendant sa réponse. J’avoue que je n’y croyais pas… Même si effectivement je lui avais donné son numéro, j’avais gardé l’utopique espoir qu’elle n’irait pas jusque-là. J’essaye donc d’en savoir plus : — Mais tu lui as dit quoi ? Il t’a dit quoi ?— Pas grand-chose pour le moment… Je lui ai juste dit que j’aimerais le rencontrer, qu’il fallait que je lui parle et je lui ai proposé, pour ce faire, d’aller boire un café sur le port à 10 h demain matin. 10 h ? C’est l’heure de l’ouverture, il n’est pas disponible ? Il n’a pas pu te dire oui lui réponds-je un peu rassuré et amusé en m’imaginant encore qu’elle me fait marcher. — Ah ? Il ne t’a pas prévenu ?— Ben non ? Je m’empresse de récupérer mon portable afin de vérifier et effectivement j’ai un appel en absence de lui. J’ai un message aussi, je l’ouvre : Un empêchement ? Il ne manque quand même pas d’air… Appeler « boire un café avec ma femme » un empêchement… Une pointe de jalousie me tiraille, un nœud se forme dans ma trachée. Ah l’orgueil ! Ce n’est pas le fait que ma femme ait pu lui donner rendez-vous qui me procure cet excès de jalousie, mais bien le fait que mon patron, presque ami maintenant, puisse ainsi me mentir et me trahir… Audrey me regarde, radieuse et me dit : — Ne le fais pas attendre, dépêche-toi de lui répondre ! Sur le fait accompli, je n’avais plus le choix. Ma main tremble en rédigeant le texto sous l’œil attentif de ma douce. Un mélange d’excitation et d’angoisse m’envahit.« OK, pas de soucis Djé… prends tout ton temps, je gère ! »