Zéphyr
Datte: 17/07/2017,
Catégories:
fh,
frousses,
inconnu,
froid,
fête,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
tutu,
conte,
merveilleu,
sorcelleri,
... au secours du pauvre hère que j’étais. Il vint jouer dans tes mèches de feu, fit flotter ta chevelure telle une bannière. Tu dégageas ton visage d’un geste gracieux ; je remarquai seulement tes bras nus et blancs, les fines bretelles qui dévoilaient tes épaules d’albâtre. Ce vent t’horripila-t-il ? Je remarquai tes framboises qui pointaient à travers le fin tissu : le dieu taquin amignonnait tes seins, les cajolait tels des trésors, et tu réagissais à ces câlins ; j’aurais voulu y poser ma bouche, j’aurais voulu devenir ne serait-ce qu’un demi-dieu pour en faire Autan. Non content de s’occuper de ta crinière et de ta poitrine, le vent malin vint s’amuser avec l’ourlet de ta courte robe. Tout occupée à ranger ta flamboyante chevelure, tu délaissas le bas de ta tunique ; une délicate bourrasque s’y engouffra et souleva la fine étoffe jusqu’à ta chute de reins. Je ne pensais pas entrevoir un jour le jardin d’Éden, le paradis perdu ; je le vis ce jour-là sous ta jupe virevoltante, dès qu’un dieu égrillard et complice m’en donna l’occasion. Aucun voile, aucune culotte de soie arachnéenne ne cachait les trésors de ta robe soulevée. De mes yeux émerveillés, je découvrais ta croupe de rêve, tes fesses divinement fendues d’un sillon que j’aurais aimé pénétrer de mon soc, tes miches briochées que je désirais goûter, pétrir, cajoler, vénérer… « Rien n’est plus beau qu’un cul de femme… » disait le poète ; il ne connaissait pas tes rotondités ! Je restais béat, statufié, figé, pétrifié ! ...
... Ce que je venais de voir semblait loin du regard de Méduse, mais pourtant les effets étaient les mêmes. Le vent se calma ; la jupe retomba. Le sortilège semblait rompu. Je me réveillai, sortant d’un songe. Je venais de succomber au charme de Circé : ma vie ne serait jamais plus comme avant. Je ne sus jamais si d’autres que moi furent témoins de ce miracle. Tu continuais ta route, si belle et si inaccessible, tandis que je restais cloué sur ma chaise. Moi, simple mortel, je venais d’entrevoir l’Olympe ! Tu venais de planter dans mon cœur une épine de rose de feu ; elle réchaufferait mon âme alors que l’hiver ne tarderait pas à m’étreindre de ses frimas. Éole n’en avait cependant pas fini avec moi ni avec toi, bien que tu en fus complice… À peine ton vêtement retombé, subissant de nouveau les lois de la gravité, un autre cadeau des vents me prit par surprise : un nouveau souffle léger, un tourbillon facétieux vint s’amuser de ton vêtement, le souleva de plus belle. J’eus de nouveau la vision paradisiaque de tes courbes, de tes fesses parfaites. Alors que cette délicate rafale m’emmenait aux cieux, tu tournais sur toi-même, tu dansais avec les alizés, tu riais silencieusement en te tenant les cheveux, indifférente au spectacle céleste que tu m’offrais. Tu ne rabattis pas le tissu sur tes trésors. J’enviais de déposer des baisers sur ces aires de ta peau que lui seul actuellement caressait. J’eus ainsi non seulement l’image de tes fesses, mais aussi celle de ton brugnon doré, de ...