1. 54.7 T’en as jamais assez, toi…


    Datte: 28/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... ; geste volontaire ou pas, ses lèvres s’offrent à moi. Je sens son souffle brûlant sur ma bouche, sur mon visage ; instinctivement, j’approche mon visage du sien ; mon menton imberbe effleure sa barbe brune de quelques jours : j’ai envie de l’embrasser. Je m’en fiche de sa possible réaction, j’en ai trop envie, je vais l’embrasser. Et quelle est ma surprise lorsque mes lèvres non seulement ne se font pas refouler, mais elles sont carrément happées par les siennes, ses lèvres qui se débattent, qui mordillent : certes, ce sont les lèvres tremblantes d’un mâle excité, en rut, mais elles s’offrent quand-même à moi. Un contact aussi court qu’intense, aussi inattendu que bouleversant : je n’ai pas de souvenir que mon bobrun ait cherché le contact de mes lèvres auparavant, même « égaré » par la tempête de son plaisir. Il l’a fait aujourd’hui. Je nage dans un bonheur sensuel et émotionnel qui ne semble jamais devoir prendre fin. Pourtant, ça finit par arriver ; à un moment, j’entends le bogoss chuchoter, la voix déjà cassée par les vagues annonciatrices de l’orgasme : « Tu vas m’avoir… putain… ». « Vas-y, fais toi plaisir… ». Encouragés par ses mots, mes va-et-vient se font de plus en plus rapides, le contact de ma main avec ses pectoraux de plus en plus frénétique et appuyé. Quelques instants plus tard, sa cage thoracique résonne d’un brâme de plaisir péniblement étouffé ; je savoure le privilège d’être aux premières loges, pour ressentir toute la puissance, toute la vibration de ...
    ... l’orgasme qui secoue de fond en comble son corps tendu comme un archet. Je sens sous mes doigts la pression de son jus monter dans sa queue ; un premier jet vient tremper mes doigts, avant d’aller s’abattre sur le carrelage dans un bruit sourd. Visiblement submergé, dépassé par le plaisir, à nouveau le bogoss lève le visage vers le ciel, m’« offrant » ainsi tout le développement de son cou puissant ; alors, pendant que ses giclées s’enchainent, nombreuses, puissantes, copieuses, mes lèvres insatiables couvrent sa peau de bisous. Le voir, le sentir jouir dans mes bras, c’est beau et c’est bon, trop bon. Et, une fois la tempête des sens calmée, j’adore tout autant sentir son corps se détendre, son énergie virile momentanément épuisée, le voir trempé de sueur, frissonnant, la chair de poule, les poils dressés, la respiration haletante. Oui, j’adore voir mon Jérém repu, ressentir l’écho de son plaisir retentir encore autour de lui ; j’adore ce moment où l’odeur de son plaisir envahit mes narines. Je serre toujours mon bobrun dans mes bras, je le sens s’abandonner contre mon torse, dans mon étreinte : c’est un bonheur presque inconcevable. Alors, je me laisse aller aussi : je plonge mon visage dans le creux de son épaule, je pose quelques bisous légers ; et je le laisse récupérer tranquillement. Les secondes s’enchainent, le silence s’installe. Le bogoss demeure immobile, la respiration toujours aussi profonde et rapide. « Ca va ? » je finis par lui lancer. « T’es vraiment dingue, ...
«12...121314...20»