1. 54.7 T’en as jamais assez, toi…


    Datte: 28/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... balancé : tu vas me sucer, me faire jouir, et tu vas tout avaler… J’avais souvent pensé à le sucer ; moins, ou même pas du tout, à aller plus loin ; pourtant, rien que le fait de l’entendre me l’ordonner, j’avais adoré ça. Un autre jour il m’avait dit : je vais te baiser… Il avait voulu faire ça sans capote, tout naturellement. Je n’avais jamais imaginé faire ça sans une capote, même pas avec lui : j’ai accepté, j’ai pris un risque que je n’aurai pas dû prendre, surtout sans connaître les risques qu’il avait pu prendre jusque-là avec ses nombreuses conquêtes, ni de ceux qu’il pourrait prendre par la suite ; car, en dépit de la régularité de nos « révisions », sa fidélité n’était certainement pas à l’ordre du jour. Erreur de jeunesse, erreur à ne pas commettre, pour aucune raison, pour aucun bogoss. Si c’était à refaire, j’exigerais qu’on se protège. Facile à dire, à 30 ans. Non, je n’avais jamais imaginé faire ça sans capote : il avait pourtant suffi qu’il l’envisage pour que je brûle d’envie d’avoir son jus en moi. Jérém avait des envies de mec, mais il avait aussi des envies de mecs ; moi j’avais juste envie de satisfaire ses envies. Et ça, le bogoss l’avait compris depuis longtemps. Et il avait usé de son charme ravageur pour que je tombe à ses pieds, ou plutôt sur sa braguette. Il a été « mon » mec, j’ai été « son » mec. Et nos corps se sont emboités à la perfection. Voilà comment tout avait commencé. Mais hier après-midi, ça a vraiment été différent. Très différent. ...
    ... Hier après-midi, il ne m’a rien dit, il l’a juste fait. Jamais Jérém s’est montré si puissamment « mec » sans pour autant étaler sa volonté de dominer, de soumettre. Jamais il n’a été aussi « animal », tout en étant si doux. Et j’ai adoré ça. Plus qu’adoré. Car jamais ça n’a été aussi intense, aussi spécial ; et inattendu. En l’écoutant annoncer son kif la veille, j’avais imaginé qu’il allait me faire vivre l’une de ces séances de « sexe sauvage » dont le petit macho Jérém a le secret. J’avais imaginé qu’il vienne, qu’il constate que j’étais bien dans son kif, qu’il me baise direct et qu’il reparte. J’avais eu peur qu’on reparte comme au tout départ de notre relation. Or, c’est un déroulement totalement inattendu qui s’est produit. Hier après-midi mon bel étalon s’est véritablement surpassé, nous entrainant dans un ouragan de sensualité à la limite du supportable. Privé de l’information visuelle, j’avais eu peur de rater certaines sensations, certaines nuances de son plaisir, de mon plaisir ; c’est bien le contraire qui s’est produit : contraint à m’en remettre à mes autres sens et à mon intuition pour capter les gestes, les attitudes, la présence, celle que l’appellerai l’« essence masculine » de mon bobrun, mes sensations ont été décuplées autant en nombre qu’en intensité ; chaque seconde m’a transpercé comme une flèche, chaque instant m’a terrassé d’un frisson toujours plus fort que le précédent ; jusqu’à cet orgasme implacable, orgasme que j’ai eu la sensation de sentir ...
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