1. 54.7 T’en as jamais assez, toi…


    Datte: 28/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... ma gorge, par pudeur, par crainte de sa réaction. Des mots qui, pourtant, de plus en plus je trouve, « vont si bien ensemble ». Il est 14h39, en ce vendredi 3 août 2001 : lorsque son sms tombe, il est précis et direct comme un uppercut : « prepare ton kiff jarrive ». Moi : « La porte est ouverte, monte direct ». J’ai décidé que mon kif se passera dans le noir, tout comme le sien. Le noir, mon précieux allié. Lui : « T’es cho ». Moi : « Tu peux pas savoir » Quelques minutes plus tard, j’entends la porte d’entrée s’ouvrir, puis se refermer derrière mon bel étalon brun. Ses pas dans l’escalier, autant de frissons crescendo dans mon ventre, autant de décharges sur ma peau, autant de nuances d’excitation qui s’installent en moi, coupant ma respiration, déformant ma notion du temps, altérant mes perceptions. Bref, l’effet d’une drogue dure. Le bruit de ses pas approche encore, lent, posé, discret et puissant comme celui d’un félin, un grand et beau félin mâle. Je l’attends débout, installé juste devant la porte, j’essaie de me préparer à le voir débouler dans une tenue encore inconnue, mais qui, je peux en mettre ma main à couper, sera encore plus sexy que celle de la veille. Sa main se pose sur la poignée, la fait tourner. Le battant de la porte s’ouvre, et le bogoss apparaît… Et là, PAF !!! P A F !!! Le bogoss s’arrête net, surpris de me trouver là, dans le noir, juste devant lui. « Sa…lut… Jé… Jé.. ré… m… » j’arrive à bégayer. Garde ton sang-froid, Nico, c’est toi qui dirige le ...
    ... jeu aujourd’hui. Facile à dire… Comme je l’avais craint, dès que l’image de cet absolu bogoss traverse ma rétine, j’ai envie de lui sauter dessus : je suis à deux doigts de faire une crise de nerf tellement sa tenue est un scandale insoutenable. « Salut ! » me lance le bobrun, jamais déstabilisé. Je le regarde, planté là, juste devant moi, en plein dans le cône de lumière venant du couloir et passant par l’entrebâillement de la porte ; sa beauté, sa plastique, sa sexytude sont mises en valeur comme la silhouette d’un artiste jouant seul au milieu d’une scène ; je ne vois que lui, lui seul existe. D’autant plus que la couleur de sa ténue est du genre à réfléchir toutes les fractions visibles de la lumière : car mon Jérém vient de se pointer devant mes yeux, habillé d’un simple, aveuglant, scandaleux, effroyablement, odieusement, épouvantablement, douloureusement sexy, débardeur blanc. J’ai chaud. Les mots m’en manquent. Les envies me submergent. Quoi dire à propos de ce petit bout de coton immaculé épousant parfaitement les lignes sublimes de sa plastique, comme s’il avait été tissé directement sur sa peau, mettant en valeur ses deux tatouages, et formant un délicieux contraste avec son teint de plus en plus mat au fur et à mesure que l’été avance ? Quoi dire de ces bretelles dangereusement tendues sur ses muscles trapèzes ? Ou de cette échancrure assez profonde, dominée par la présence de sa chaînette de mec, ainsi que par ce petit grain de beauté tout mignon ; échancrure qui ...
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