Ruelle, rue Beaubien
Datte: 30/04/2018,
Catégories:
fff,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
fist,
jouet,
jeu,
Lesbienne
... réponds : — Oui, merci. Je tends la main pour qu’elle me le rende. Mon cœur bat la chamade, je n’ai pas l’habitude de parler aux inconnus, et pas plus aux inconnues. À mon grand étonnement, la dame ne fait aucun mouvement pour me le rendre. Son sourire a disparu, elle se tient figée dans toute sa grandeur. — Pouvez-vous me le rendre, s’il vous plaît ? Pour toute réponse, la dame s’avance dans la ruelle et va déposer le sac au fond. Bouche bée, je m’apprête à repartir. Tout cela est trop bizarre. Et si c’était un guet-apens ? Si c’était la femme de l’annonce ? Je ne suis pas prête à faire ce genre de rencontre. J’ai envie de partir en courant, mais je me contente de marcher rapidement. Je dois halluciner, pas question de m’en faire. Un, deux, trois, quatre, je compte mes pas en silence. Personne ne me suit du moins je crois. — Hé, ho, pas si vite… Une voix m’interpelle, cette fois-ci ce n’est pas la même femme que toute à l’heure. Je respire plus tranquillement. Je lui réponds : — Oui ?— C’est à vous ce sac ? En effet, elle tient mon sac. — Oui, c’est à moi, merci. Je regarde la femme rapidement du coin de l’œil alors qu’elle me rend mon sac. Elle a un visage tout à fait frappant. La délicatesse de ses traits lui donne une beauté que j’ai rarement vue et j’en suis un tantinet jalouse, je dois dire. Ses yeux bruns sont baissés, elle a l’air aussi timide que moi. Je lui assène un grand sourire, et je la remercie encore. Enfin je peux repartir. À peine quelque pas et je remarque ...
... que la femme se tient à ma hauteur. J’accélère le pas. Soudain je sens la chaleur d’une main se refermer sur mon avant-bras. — Attendez, me souffle la femme. Vous ne pouvez pas partir comme ça… Interloquée, je m’arrête. — J’ai besoin d’aide, me dit-elle. Je regarde ses yeux, ils sont toujours baissés. — Dites-moi ce qui ne va pas, je vais vous aider. La femme me regarde dans les yeux pendant une fraction de seconde avant de les rebaisser. Son regard est indescriptible. Je n’y lis aucune détresse, juste une gêne apparente. — Suivez-moi, me chuchote-t-elle. Impossible pour moi de refuser de l’aide à quelqu’un, surtout une femme. Je la suis donc. Elle m’amène dans un restaurant jusqu’aux toilettes. Loin des yeux, des possibles passants, si je comprends bien, c’est de cette manière qu’elle veut se confier. La jeune femme, elle doit avoir tout au plus vingt-cinq ans, vérifie dans toutes les cabines pour s’assurer qu’il n’y a personne. En la regardant, j’attends. Elle entre dans une cabine. Je regarde ma montre, il est près de huit heures. Je me regarde dans le miroir en attendant, mes cheveux longs sont ébouriffés comme ce n’est pas possible, et l’éclairage de la salle de bain donne un aspect morne à mes cheveux châtains, surtout avec mon visage trop blême. J’ai l’air affreux, en d’autres mots. Par contre, ma robe mauve met bien en valeur ma taille mince et mes jambes. Et mes fesses ? Je me retourne et me contorsionne pour les regarder. C’est ma manie secrète. Concentrée sur mes ...