La promenade
Datte: 30/04/2018,
Catégories:
fh,
jardin,
parking,
ecriv_f,
Ils s’étaient rencontrés à un autre dîner, quelques mois plus tôt. En croisant son regard parmi les convives de ce soir, elle s’était souvenue du désir qu’il lui avait inspiré alors. Elle se rappelait les conversations délicieusement scabreuses qui n’avaient pas été suivies d’avances, et elle regrettait de n’avoir pas pris les devants. Elle se glisse sur la banquette face à lui et sent son regard sur elle, quand elle s’assied. Elle porte une combinaison en soie violet foncé bordée de dentelle beige sous un petit cardigan noir, et des sandales noires à talons hauts. Il fixe presque ses seins, elle s’aperçoit que ses tétons sont durs et elle se redresse en plantant ses yeux dans les siens. L’espace d’une seconde, elle se voit la poitrine dénudée, plaquant ses seins sur son torse, le premier contact des peaux. Il porte un pull-over à même la peau, elle voit la base du cou et l’os de la clavicule, elle pense qu’il ne doit pas porter de sous-vêtements sous son jean et cette image la frappe au plexus, irradie vers son ventre. Au milieu du repas, il glisse son pied déchaussé entre ses genoux. Elle ouvre les jambes et sent le pied remonter sur l’intérieur de sa cuisse. Il la regarde fixement, l’ombre d’un sourire flotte sur son visage. Elle s’adosse à la banquette pour s’ouvrir un peu plus, elle attend le contact. Le string noir qu’elle porte est mouillé. Il repose son pied et se penche vers elle au-dessus de la table. — Pas ici, dit-il, allons nous promener. Il se lève, fouille ...
... dans sa poche, laisse distraitement un billet sur la table et l’invite du regard à se lever pour le suivre. Elle attrape son manteau, du daim souple et ajusté, passe la porte devant lui et effleure son érection. Son sexe à elle est moite, elle sent déjà ses lèvres gonflées frotter l’une contre l’autre, quand elle lui emboîte le pas. En silence, sans se toucher, ils font quelques centaines de mètres. Il s’arrête, se tourne vers elle : — Je sens ton odeur. Viens. Il pousse la porte cochère d’un immeuble, l’entraîne doucement par le coude à l’intérieur, sous un porche sombre qui donne sur une cour. Il s’adosse au mur et l’attire à lui. Elle sent sa queue dressée dans son jean, elle sent sa main sur la soie qui couvre ses fesses. Il prend toute la fesse dans sa main, le bout de ses doigts dans la raie. Elle laisse tomber son visage dans l’échancrure du pull-over qui l’a attirée pendant le dîner, elle respire une bouffée chaude de savon au santal mêlé de transpiration fraîche qui lui coupe les jambes. Il garde une main autour de sa taille et glisse l’autre entre leurs deux corps, ses doigts sur l’intérieur de la cuisse font remonter le tissu jusqu’à atteindre la peau, et sa main se plaque sur son sexe. Il sourit en sentant le string humide et chaud, retire sa main et la pose sur son sein, sous le cardigan. Il froisse la dentelle des petits triangles de soie et trace du majeur le mamelon dressé. Sans sa main entre eux, elle sent à nouveau son érection. Elle pense et s’aperçoit qu’elle ...