Noir et Blanc
Datte: 03/05/2018,
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... tout juste vaguement humide. Quelques allers et retours, en temps normal, cela suffit à faire couiner sa femme, mais là, il n’en est rien. Alors, il accélère quelque peu le mouvement, sans plus de réaction de la blonde, jusqu’à ce qu’il décharge tout au fond de son ventre. Lorsqu’il se retire, elle est en pleurs. — Je ne sais pas ce qu’il m’arrive… Je ne sens rien… C’est comme si j’étais devenue comme un bout de bois… Je t’en prie, rebaise-moi, je n’y comprends rien… Mais attendre un peu de commisération de la part de son mari, c’est attendre d’un poirier qu’il donne des fraises. Tout à fait entre nous, si les rôles étaient inversés et que c’était le mari qui se retrouvait dans une fâcheuse posture, la réaction de Marie-Claire serait sans doute la même. — Rien à foutre, de tes problèmes existentiels ! Si t’as des problèmes avec ton cul, tu vas te branler ou tu te trouves n’importe qui pour te fourrer et tu ne me fais pas chier ! Casse-toi ! Oh, qu’en termes galants ces choses-là sont dites, comme l’écrivait Molière. Il est vrai qu’il est tellement plus agréable de pourrir la vie des gens quand tout va bien que l’inverse… En attendant, plus intriguée par les tours que lui joue sa petite personne que par le peu de considération que lui voue son conjoint, Marie-Claire file dans son boudoir où elle s’empresse de héler sa femme de chambre. Assez étrangement, c’est l’une des rares personnes pour qui elle a une réelle affection, aussi n’est-elle que rarement désagréable avec ...
... elle. — Sophie, ma fille, j’ai un problème, mais je n’ai pas le temps de tout vous expliquer. En attendant, venez donc me lécher la chatte et faites-moi jouir comme vous savez si bien faire ! Allez, au boulot ! Trente secondes plus tard, les deux filles sont nues - pour Marie-Claire, c’était plus simple, elle l’était déjà – et la séance de gougnottage bat son plein, mais malgré le talent et le cœur qu’y met Sophie, elle n’arrive à rien. La langue, les doigts, les mordillements de lèvres et de clito qu’adore tellement sa maîtresse, rien n’y fait, elle ne parvient à rien. Elle y met pourtant un tel zèle que Marie-Claire finit par s’en rendre compte, et la repousse doucement. — Laissez tomber, Sophie, quelque chose ne va pas. Veuillez me laisser, je vais essayer autre chose. Dix minutes plus tard, changée de pieds en cap, Marie-Claire file sur l’autoroute, cette fois dans une bête Clio, celle qu’elle a précisément empruntée à Sophie. Coïncidence ou clin d’œil du destin, c’est un titre de Lavilliers qui passe à la radio. Non, Marie-Claire n’est pas subitement devenue portoricaine, elle est tout juste redevenue Tatiana, celle qu’elle était il y a quelques années encore. Et faire des passes pour le panard, c’était son trip, même si cela lui permettait de temps à autres de faire accessoirement bouillir la marmite quand elle était vaguement étudiante. Première aire de repos, quelques poids-lourds alignés, elle descend de sa voiture et s’en va cogner au premier camion qui se présente. ...