L'Aurore d'une autre vie (16) - Histoires de Sexe

L'Aurore d'une autre vie (16)

... d’un amour familial. Peut-être qu’elle, elle voulait juste essayer de coucher avec son cousin pour voir ce que ça faisait de braver l’interdit moral de la famille. Elle était plus curieuse que moi, plus perverse aussi. Elle aimait parler de sexe et ne s’en cachait pas, contrairement à moi qui voulais beaucoup parler de ça avec elle mais qui n’osais pas, notamment à cause de mon « erreur » d’autrefois. Elle avait eu un sex-friend. Aurore était clairement plus épanouie que moi. Mais peut-être voulait-elle aussi de moi par désir amoureux, et pas juste pour me prendre entre ses cuisses ? Ce qu’elle m’avait dit dans le jardin résonnait dans ma tête : « J’avais envie de faire le rapport simulé ». Était-ce par curiosité sexuelle, comme elle l’avait dit, ou bien par amour ? En principe, la question ne se posait plus puisque nous ne simulions même pas aujourd’hui. Mais je ne pouvais m’empêcher d’y penser. Est-ce que ç’aurait été bien ? Amusant ? Agréable ? Gênant ? Bah, le temps n’était pas venu ce jour-là, c’est tout ce qu’il y avait à se dire. Deux jours après notre petite entrevue, Aurore m’appela vers 20h30, un appel auquel je répondis tout de suite. — Salut ! Comment ça va ? — Bien, merci ! Ça me fait plaisir de t’entendre ! — Moi aussi. Qu’est-ce qu’il y a ? — Rien de bien grave. Mes parents sont invités chez des amis pour dîner, je suis toute seule si tu veux… Oh la vilaine ! Oh la coquine ! Je n’avais qu’une envie, foncer pour lui sauter dessus ! Mais je réfléchis un instant ...

... : mes parents étaient là, et il fallait plus d’une heure pour se rendre chez ma cousine. Le temps d’y aller, de bien faire l’amour avec préliminaires et tout puis de rentrer, le tout en pleine semaine, j’avais peur que les derniers trains ne soient passés, ou pire : que ses parents ne rentrent alors que nous sommes en pleine action. — Je t’aurais dit oui avec plaisir ma chérie, mais j’ai peur que le temps joue contre nous si on veut faire les choses bien. J’aimerais prendre notre temps. — Oui, je comprends… C’est difficile en ce moment. Sinon si tu veux, je fête mon anniv’ avec des potes ici, à la maison, samedi soir. Mes parents partiront tôt et ne rentreront que le lendemain matin. Tu pourras te faire passer pour mon copain et pas mon cousin, y’aura seulement Adeline qui saura qui tu es vraiment. La proposition était géniale ! Pouvoir nous afficher en public sans peur, nous en rêvions tous les deux. — Ça veut dire qu’on pourra dormir ensemble ? — Oui, et pas que dormir, bien sûr… — Mais, des gens vont prendre des photos ou pas ? Si on nous grille sur Facebook parce qu’on s’embrasse en arrière-plan… — Non, t’inquiète pas. Mes potes sont pas trop des photographes, c’est surtout moi qui en prends ! Y’a pas de risque là-dessus. Tout semblait bien se profiler. J’acceptai la demande avec plaisir, à la grande joie de ma chérie. Nous parlâmes un peu de choses plus légères, un peu d’amour, un peu de sexe, et un peu de n’importe quoi en fait. Je veillai à toujours faire attention aux ...