La déchéance du cocu (6)
Datte: 05/05/2018,
Catégories:
Trash,
J’étais effondré mais je savais que je ne pouvais pas dire oui. D’abord cela n’avait aucun fondement juridique, et ensuite ce n’était pas la volonté de ma femme, je le sentais bien. Cela n’avait pas de sens. Je le lui dis, elle ne me regarda pas, pris une valise, puis elle est partie, sans même ouvrir ma cage, mais ni elle ni moi n’y avons pensé. La séparation a été d’une violence inouïe pour moi. Pour la première fois de ma vie je me suis retrouvé seul, j’avais toujours enchaîné les relations et n’avais jamais été quitté. Pour Julie, ce fut aussi un électrochoc, et aussitôt partie elle a curieusement cassé avec Greg, sans pour autant revenir vers moi. Nous avons passé trois mois sans nous voir, sans que je ne sache rien de ce qu’elle faisait. J’ai surfé et cherché sur le net, mais à vrai dire ma libido était en berne. J’avais découvert que mon plus profond instinct était une soumission plutôt extrême, et rien d’autre n’avait le moindre intérêt pour moi. C’est comme une force profonde en moi, une raison d’être. Je suis même allé voir un hypno-thérapeute, et au lieu d’extirper ce besoin en moi, je l’ai exprimé encore plus fortement en état d’hypnose, mon subconscient se lâchant complètement, le thérapeute impuissant devant ce besoin si énorme en moi, sans doute d’avoir été contenu et surtout inversé pendant toutes ces années. Je retrouve Julie pour déjeuner, je ne sais pas trop quel est le sujet. Elle arrive magnifique, sculpturale, quelque chose a changé en elle, mais je ne ...
... vois rien de particulier sinon peut être la gymnastique qui a modelé son corps. Ses seins sont magnifiques, je les ai toujours adoré, et tous les hommes qui la croisent aussi. Deux obus incroyables, un 95 E qu’elle porte avec majestée. Je le lui dis. Elle m’explique qu’elle a rencontré quelqu’un. Cela me déchire le cœur mais je la félicite. Elle rit. Non pas comme cela, une personne qui l’aide à explorer qui elle est. Je la sens aussi forte que ces dernières semaines ensemble, mais bien plus apaisée, comme ayant intériorisé toute cette violence en elle. Elle me demande où j’en suis de mes désirs. Je tourne autour du pot et reste flou. Ses questions sont précises, son regard direct, je suis troublé. Je me lâche alors. Je lui dis à quel point je me découvre un besoin de masochisme, de contrainte, d’humiliation aussi. Elle me fait décrire certain de mes fantasmes. Cela m’excite et cela me fait sentir la cage qui est en place. Je me sens honteux, je lui dis. Que je n’ai pas enlevé la cage. Je la vois estomaquée, son regard se trouble, le silence se fait. — Louis j’ai beaucoup avancé. Cette histoire avec Greg était une folie, mais j’en avais besoin pour sortir de ton emprise, de notre relation et surtout de la tournure qu’elle prenait. J’avais besoin d’une rupture et je n’étais pas assez forte à l’époque pour y arriver. Mais dès que je suis partie, j’ai réalisé avec étonnement que je n’avais plus envie de souffrir, mais plus envie d’obéir non plus. Au contraire il est temps que je ...